when the wind blows [#jayry]

#jayry #gayne #tranksgiving
I can't do without you And you know you're the one I dream about

il s'apprêtait à quitter son deux pièces et a enjamber son vélo jusqu'à la maison de ses parents. Il parcourut le centre-ville en découvrant sur le passage les décorations qui commençaient à orner les commerces. La routine avait très vite repris son cour après son retour. Dix mois qu'il était revenu la tête remplie de souvenirs. Et pourtant il avait garder l'envie de reconquérir le monde son argentique autour du cou. Il avait trouver un boulot au journal tout en continuant d'assouvir sa passion et de rester indépendant. Can't fight the temptation When you get the vibration Won't do you no good Won't do you no good. Gerry avait pris de l'assurance depuis ses quelques années et savait ce qu'il ne voulait pas. Et même si il piétinait à l'idée de passer cette journée dans sa famille. La période des fêtes était la seule qu'il attendait de toute l'année. Il entendrait chanter à tue-tête les enfants devant les portes des habitations. Ou écouter sonner les clochers à minuit au bord de sa fenêtre. Non, il n'allait pas passer la plus belle célébration de Thanksgiving cette année. Il saisissait déjà les mesquineries que son père aurait pu trouver cette-fois-ci, à l'exception près que Jayne faisait parti du repas aujourd'hui. Il ne voudrait pas qu'elle se sent mal à l'aise, surtout depuis ce qu'il s'était passé. Gerry avait tourner la page. Il voulait oublier cet égarement pour son bien-être personnel. Mais il le ferait pour leur amitié en priorité. Elle allait entendre les mêmes histoires racontés par sa mère depuis des années. Bien que maintenant, elle ne les connaissent toutes. Ça allait dériver en jeter de fromage blanc. La nuit avait été long et n'annonçait rien de bon à la suite des événements.
Il avait les mains dans la pâte profitant d'un peu de calme pour aider sa mère en cuisine. Il distinguait les rires de son père et son frère dans le salon. Il n'y avait aucuns doutes, il était complètement différent des autres hommes de la famille. Alors que sa mère plongea sa main dans l'entre la dinde, la sonnette retentit. Mon cœur fit un bon. Sa mère le regarda fixement. - Il dépassa le salon alors que son père et son frère reste assis silencieusement. Gerry resta perplexe. Il repensa à cette folle nuit qu'ils avaient échanger. Il ne s'était pas rendu compte, tout à l'heure qu'il allait la revoir aussi vite.
─ No need to tell everything disagreeable, dit-il en direction du salon. Il n'y a eut aucuns commentaires.

Il ouvrit la porte, à trois quart et passa la tête dans l'encadrement.
─ Come in, you are welcome, make yourself at home, affirma-t-il.
Courtois, il agrippa sa veste par le col pour l'aider à se dévêtir. Il la dévisagea de haute en bas en découvrant sa tenue, en esquissant un sourire.

- memories will never die -

Jayne, elle laisse cette douce euphorie la gagner, la transporter. Ce déluge de sensations et de sentiments qui la chatouille, la fait frissonner comme une feuille sous la caresse du vent. Elle est heureuse, la petite. La simple idée d'aller passer la soirée en compagnie de Gerry la comble, et ce malgré le passé. Passé récent, images encore claires et nettes, regret grandissant. Elle même ne saurait dire comment ils en sont venus à ça, cette nuit ensemble, corps à corps. Elle s'en veut d'avoir franchi une étape qu'aucun des deux n'était près à endurer, à accepter. Car même si elle se plaît et s'obstine à le chanter à qui veut l'entendre qu'il est cette âme sœur tant désirée, aujourd'hui même elle ne peut se résoudre à le voir sous un rideau d'amour. Car il est Gerry, et elle Jayne. Ils n'en sont plus là, ils sont au-dessus de tout. Au-dessus des lois et des intempéries, au-dessus des convenances et des banalités. Et, curieusement, ce dérapage avait rendu son affection plus grande encore. Car elle lui était reconnaissante de ne pas lui en vouloir, de ne pas mélanger les mots. De n'avoir jamais attendu plus encore, de sa part. Elle était tout simplement reconnaissante, éternellement. Et la porte s'ouvre, sur ce visage connu dans les moindres détails, sous tous les angles. Elle se laisse débarrasser de son manteau, reconnaissant bien là la galanterie légendaire du jeune homme. - Mon dieu, c'est fou comme ça sent bon, glissa-t-elle en déposant un léger baiser sur la joue de son ami. Elle avait tant de souvenirs en ces murs, tant d'instants partagés, que l'espace de quelques secondes elle sentit son estomac se serrer. Sous l'émotion, sous l'air du temps qui ne cesse de défiler. - Attends, c'est de la tarte à la citrouille que je sens? Je vais finir par épouser ta mère. - Après le fils après tout, elle n'était plus à ça près. Ou presque.

Tell her that I want her, Tell her that I need her
Tell her that she’s more than a one-night stand
Tell her that I love her more than anyone else
© ed sheeran/onenight
A ce moment-là, il se contentait de respirer et d'en apprécier les circonstances. Il ne savait pas combien de minutes il était là à la contempler dans sa robe en satin. Ce soleil dans le ciel embrumé de sa vie, alors qu'il n'était qu'un fils acceptable aux yeux de son père. Sa main droite s'était engagée dans ses cheveux tandis que l'autre caressait sa petite taille. Il était interdit de fantasmer sur sa meilleure amie. Mais l'erreur était déjà faite. Qu'importe qu'il réitère l'affaire dans sa profonde conscience. Cette sombre nuit les avait marqué au fer rouge même si ils avaient décider d'oublier. La revoir, malgré les repères éclatés, les faits escomptés, il voulait juste l'enlacer. Mais il manquerait de tact, il n'a jamais su comment dénouer les conflits. Il ne savait décoder les paroles des femmes, c'était un fait. Ses lèvres vacillent, palpitent au doux léger baiser de la jeune femme sur sa joue. Ils avaient bâti ces murs, avec leurs rires et leurs chagrins. Il était nostalgique ayant le sentiment que ça allait être différent cette fois-ci. ─ I am glad you came, me too ─ continua-t-il en la ramenant vers lui. Leurs hanches dansantes, il plongea sa main derrière son dos pour la retenir. Il ne voulait pas la laisser partir. Elle était resplendissante. Et personne ne lui dira jamais assez pour lui. Il était ravi qu'elle soit venue. Reconnaissant qu'elle n'est oubliée ses longues années passés ensemble. Car, elle aurait pu refuser s'essuyant les quelques larmes de culpabilité. Mais ces quelques mots troqués au téléphone les avaient décidés de faire face. Ces complications n'auront pas la mort de leur relation. ─ [...] You play with my nerves, miss Jayne Ryswell ─ plaisanta-t-il alors que ses yeux étaient fixés sur son dos nu pendant qu'elle marchait le long du couloir. Il se demandait qui il était. Cet homme, cet épaule qu'il restera à la fin, en la voyant disparaître dans la cuisine. Il n'y aura jamais plus, aucun parti prix, rétorqua-t-il. Juste des échanges cordiaux ou de mauvais plans. Et pourtant, il s'était rendu compte de ses erreurs. Maladroitement engagé dans une voie qui n'était pas les siennes. Mais celle d'un autre, celui qu'elle voulait elle intérieurement meurtrie. C'était à cause de lui. Gerry le mettait en cause, il les avait poussés dans les bras l'un de l'autre. Marquant l'impensable. Il voudrait ingurgiter quelque chose de fort, de puissant pour lâcher prise. Il enfonça sa main dans sa poche, pensant à l'impossible. Il avait garder l'espoir qu'un peu d'herbes croupissaient au fond de sa poche, depuis toutes ses années. Il n'en restait plus rien. Et allait sûrement devenir comme ça si il ne fournissait plus aucuns efforts pour leur amitié.