[intrigue 5] hands up, it's a hold-up.

- hands up, it's a hold-up -

Tout le monde le sait, venir à la banque prend du temps, et c'est rarement de bonté de cœur que l'on s'y rend. Chèques en bois, impayés, prêts refusés, la morosité est de mise et l'impatience vous gagne. Votre regard s'arrête quelques secondes sur cette femme en larmes, un enfant en bas âge dans les bras, et le désespoir qu'elle transpire. Puis, tout se déroule à vitesse grand V. Six hommes entrent en grand fracas dans l'établissement, le visage caché par des cagoules noires. Le bruit des armes qui explosent vous fait coucher à terre, pur réflexe, et ce sont des voix tonitruantes qui s'élèvent ici, et là, partout. Vous avez l'interdiction de bouger, de parler, respirer est à peine autorisé. Et alors que vous pensiez le pire arriver, ils se saisissent de cinq personnes au hasard, pour les enfermer dans la pièce d'à côté. Vous. Vous êtes passés de clients à otages, et vos vies ne seront pas menacées tant que l'argent est empilé rapidement dans des sacs. Plus que quelques minutes. Tic, tac.

(iggy austen, oliver hayes, erza romanov, poppy rovner, grant huxley, nicola lyons)

[Veillez à suivre l'ordre de passage ci-dessus, bien que si quelqu'un met plus de deux jours à répondre, il vous est possible de passer son tour.]

Cela aurait dû être une journée normale, une journée comme les autres, où Iggy aurait prolongé son train-train quotidien. Si on lui avait dit qu'elle allait un jour se retrouver dans une telle situation, la rouquine ne vous aurait certainement jamais cru. D'ailleurs, qui pouvait croire à un tel scénario ? Redcliffe était une jolie petite ville tranquille sans histoires, où tout le monde se dit bonjour et se côtoie tous les jours de la semaine. Elle avait beau se pincer, se mordre l'intérieur des joues, Iggy ne rêvait pas. Tout se passa si vite, qu'elle n'eut pas même le temps de fermer son sac à main qui s'étala au sol en même temps que son portable lui tombait des mains pour glisser plusieurs mètres plus loin. Les jambes tremblantes, elle s'accroupit sans demander son reste et s'appuya contre le mur de la grande salle, dans un coin. Tremblante, elle n'osa pas relever le regard tout de suite et se contenta de ramener ses jambes sous son menton. Sa vie défilait devant ses yeux alors que les voix des hommes cagoulés résonnaient dans la banque. Elle était seule, la rouquine. Personne n'était là pour lui tenir la main ou la protéger. Ce soir-là, la jeune femme était livrée à elle-même, dans une situation qui lui échappait totalement. Les yeux fermés, la rouquine sentit les larmes monter sans pouvoir retenir quoique ce soit. En cet instant, la fleuriste priait pour que ce ne soit qu'un cauchemar. Elle priait pour que lorsqu'elle déciderait d'ouvrir les paupières, tout ceci serait terminé, effacé de sa mémoire à tout jamais.

Il se plaque au sol par pur réflexe de survie, un instinct que l’on ne connaissait que trop bien lorsqu’on était médecin. Pourtant, il ne peut s’empêcher de balayer l’endroit du regard pour repérer tout blessé potentiel – une blessure par balle ne pardonnait pas souvent et il s’en voudrait de ne pas avoir pu aider quiconque en avait besoin. Dans ses oreilles résonnent encore le bruit sourd des déflagrations et la voix rauque des assaillants alors qu’il se voit transporté dans une pièce à part en compagnie d’autres figures qu’il n’a pas le temps de détailler dans la précipitation du moment.
Ils se retrouvent enfermés, loin des autres, loin du tumulte, même s’ils savent tous qu’il continue de l’autre côté du mur. À travers la porte, il entend les sanglots des victimes, les ordres aboyés par les brigands; il ne peut plus rien faire. « Est-ce que tout le monde va bien? » fait-il finalement, la voix basse et rauque, parcourue d’un trémolo équivoque. S’il se montre droit, il n’en est pas moins terrifié par la perspective de ce qui pourrait leur arriver. Il détaille chaque personne dans la pièce, reconnaissant sans peine au moins deux personnes : Nicola et Iggy. Il ne peut faire autrement que s’inquiéter pour elles, tout spécialement pour la seconde, qui semble particulièrement éprouvée. Elle ne semble pas blessée, au moins, ce qui le rassure quelque peu.

Invité

La tension était à son comble. En regardant autour d'elle, Erza pouvait sentir la peur transpirer dans toute la pièce. Les yeux des personnes qui comme elle, se trouvaient dans cette situation lui laissaient comprendre qu'ils pensaient leur heure arrivée. Pour l'ex-militaire qu'elle était, cette pensée n'existait pas. Erza considérait avoir vécu pire que cette situation et même si ce n'était pas la joie, elle prenait sur elle pour ne pas paniquer. Au contraire, le danger révélait son potentiel et, accroupie au sol, la jolie brune fixait d'un œil averti les responsables de cette situation compliquée. La jeune femme n'attendait qu'une seule chose : pouvoir intervenir en la faveur des clients effrayés de la banque. Elle s'en voulu à elle-même de ne pas avoir amené son 9mm le matin-même, pensant qu'elle n'en aurait pas besoin. Dommage... Elle s'était ramollie depuis son retour à Redcliffe ! La jeune femme se promit qu'après être sortie de cette prise d'otage, elle se baladerait toujours avec un flingue...

Dans sa bottine, elle sentit la dureté du manche de son couteau fétiche qui, malheureusement, n'allait pas encore servir. Au moindre mouvement brusque, elle risquait de se faire descendre et ce serait dommage... Elle tourna son regard vers l'homme pas loin qui demandait des nouvelles des autres et un rictus lui échappa. "On a fait mieux..." Elle devait être la seule plutôt calme, à presque sourire. Allons, un peu de sérieux, c'était grave tout de même...

Invité

Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec mon conseiller bancaire. Cela faisait un peu moins d'un an que je ne l'avais pas vue. En effet, de Florence, nous avions simplement conversé par mail ou au téléphone, lorsque j'avais besoin de faire des transferts d'argent. Mon entretien était pour mon fils aujourd'hui. Je souhaitais lui ouvrir un compte, afin de mettre de côté pour lui un peu d'argent tous les mois. Cela l'aiderait plus tard pour ses études, ou alors quand il voudrait s'acheter une voiture... Mon sac bandoulière à l'épaule, je franchis la première porte d'entrée de la banque. Je passais le tourniquet pour pénétrer dans l'accueil de la banque. Le claquement de mes bottes raisonna dans la pièce. Alors que je tenais fermement mon sac, des déflagrations se firent entendre et on nous somma de nous coucher au sol. En tournant la tête sur la droite, je réalisais qu'un homme fonça sur moi. Il m'empoigna fermement le bras, pour me pousser à le suivre dans la salle des coffres. Je faisais de mon mieux intérieurement pour garder mon calme et mon sang-froid. On nous enferme dans la salle. J'aperçus Iggy au loin qui avait l'air de se sentir. Réaction assez normale étant donné la situation. Je me dirigeais vers elle et m'accroupis à côté d'elle. Ça va aller, Iggy ? Tu n'es pas toute seule, ok ? En lui disant cela, j'avais des flashs de mon fils que j'avais laissé à une amie. Je me disais que j'avais bien fait le laisser et de ne pas l'avoir emmené avec moi. Il était ce à quoi je me raccrochais, en cet instant où je n'avais pas envie d'être envahie par la peur.

» [intrigue 3] let's go to the mall.
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» [intrigue 1] panic in the cinema.
» [intrigue 2] a night under the stars.
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