| | all yours from the collarbone down. | |
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Toby Blackheart the diem ain't gonna carpe itself.
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| Sujet: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 19:19 | |
| - tobias blackheart -29 - masseur - straw hat date, lieu de naissance: il est né un vingt-trois août, toby. pour une raison inconnue, il a estimé que le jour le plus chaud de l'année était parfait pour faire endurer à sa mère seize heures d'accouchement. problématique dès le début. il est né à redcliffe même sous le signe du lion. iggy s'acharne à lui lire tout haut son horoscope, pour le simple plaisir de le voir rouler des orbites. cynisme de circonstance, il ne croit pas en toutes ces conneries, mais peut-être qu'il porte sur l'échine la couronne du roi des animaux. comme grey lui a fait remarquer : "tu t'es vu quand tu bailles ? MGM, mec." nationalité, origines: red-blooded american, il a son premier amendement dans le coeur et utilise 'y'all' bien trop régulièrement. statut civil, orientation sexuelle: girlsgirlsgirls. il papillonne, il ne s'habitue pas, il passe à autre chose. un de ceux qui préfèrent la chasse, on secoue la tête sur son passage, "pas un gars pour toi". pourtant, elles tombent toutes. et elles disparaissent, peu de temps après. il y a les figurantes, les sporadiques, les revenantes. il y a celles pour la nuit, celles pour la semaine. et il y a celle. job, statut financier: son badge du spa l'appelle, très pompeusement, "praticien en massage bien-être". il dénoue les muscles de ceux qui n'ont aucune raison de se les être noués. les fortunés, réguliers ou de passage en ville. il vivote, n'a besoin de rien, joint les deux bouts. si on n'est riche que de ses amis, appelez-le crésus. situation familiale: le concept de famille, pour lui, ne se réfère qu'à sa mère. en agrandissant le spectre, il y inclut ses colocataires, les amours de sa vie, les seules. et basta. pourtant, il a deux demi-frères, issus du premier mariage de son père, qui vivent dans l'oregon. deux demi-frères qui approchent la quarantaine, qu'il a dû voir six fois sur son existence, pour qui il n'a jamais eu plus d'importance qu'une mouche à fruit. pourtant, il a grandi avec un père. un père vieux, aigri, brutal, constamment déçu. un père dont il a beau garder le nom, il ne considèrera jamais comme sa famille. un père au cimetière, désormais. il hausse les épaules. traits de caractère: charmeur, a le goût du risque, belliqueux, (jadis) loyal, paresseux, beau parleur, insolent, caustique, observateur, don juan de service, moqueur, ardent, indépendant, utilise l'humour comme une arme, susceptible, auto-suffisant, flemmard, hypocrite, intuitif, impulsif, sûr de lui, oublieux, charmeur, protecteur, réaliste, frondeur, rentre-dedans. avatar, crédits: max irons, faya, kenzie may. - it's these expressions you never give -tobs, il n'a jamais eu de grand rêve hors de portée. il n'a jamais voulu être astronaute, médecin, président. il a toujours su se contenter d'être simplement toby. lorsqu'après la graduation, le spa de la ville, où il travaillait en tant qu'étudiant, lui a proposé de les rejoindre à temps plein, il a accepté. il se sait avoir été une énorme déception pour son père en choisissant de ne pas faire d'études, mais ce que tous considèrent comme un manque d'ambition, ce n'est rien d'autre que la satisfaction modeste de celui qui n'a pas besoin de grand chose. sa vision de la réussite, c'est une bière en terrasse, ou un film de christopher nolan après une journée de boulot. le seul véritable rêve que toby ait jamais entretenu, c'est de prendre son tacot, la crapomobile, et de s'en aller. aussi loin que le plein d'essence puisse le porter. traverser le désert de son bienaimé arizona, rouler, rouler, jusqu'à aller saluer la terre battue du texas. continuer jusqu'au mississippi. crier sur sa rive. descendre jusqu'en louisiane, aller goûter au jazz et au gumbo à la nouvelle-orléans. remonter par l'arkansas, s'endormir dans la plaine froide. revenir par le tennessee, tomber en panne à memphis, galérer jusqu'à nashville. naviguer à travers le kansas, sentir à pleins poumons les forêts du colorado. être fatigué jusqu'à n'en plus pouvoir. puis rentrer, gentiment, laisser la vie reprendre son cours. dormir dans son lit, à nouveau. avec un sourire béat, l'impression du travail bien fait. en ayant vécu, quoi. il a redoublé une année, senior year. tandis que ses potes laissaient la poussière derrière en un grand crissement accompli, il restait sur les bancs qu'il avait tant détesté. il a obtenu son diplôme un an plus tard, un an derrière. les préjugés veulent qu'il soit parfois considéré idiot, simple, et toby, docile, a laissé le stéréotype se former. les gens qui comptent savent qu'il est loin d'être un illettré. qu'il cite churchill en faisant la planche dans le lac. qu'il lit the huffington post sur son smartphone en petit-déjeûnant. que son livre de chevet est le bruit et la fureur, de faulkner. les autres, il s'en fout. un vieux bulletin scolaire, retrouvé dans les cartons, indique "si tobias prêtait autant d'attention à la matière qu'à la chevelure de sa voisine de banc, nous aurions un grand savant dans la classe. manque de sérieux, nonchalance et insolence. mr blackheart dérange la classe par ses sifflements et comptines répétés. si chanter my heart will go on pendant un cours de biologie sur les maladies cardio-vasculaires amuse vos camarades, il n'en va pas de même pour vos professeurs. une remise en question va devoir être réalisée de toute urgence si vous ne voulez pas passer l'année prochaine avec nous." tobyle clown de service, toby la grande gueule. toby, toujours un gamin à vingt-neuf piges. il a une belle gueule, tobs, il a la langue acérée, la peau immatérielle qui glisse entre les mailles du filet. et parfois, juste parfois, il le voit. ce connard qu'il aurait pu être, qu'il aurait pu devenir, s'il laissait parler son 'moi' freudien. il le voit, ce monstre contre qui il se bat chaque jour. ce mec suffisant, aimant l'odeur du sang et le silence des femmes. il lui fait peur ce type, mais il sait qu'il a le gène en lui, qu'il n'est jamais bien loin, transmis par un père violent. il fait tout pour le museler, mais il le sent de plus en plus souvent contrôler sa langue et faire danser ses doigts. son alter-ego, son 'lui' parallèle, celui qui aurait existé dans un univers sans conditions, sans comptes à rendre, sans sa mère et sa bande, son amarrage à la réalité. réveillé, dieu merci en peu d'occasions, par l'alcool, le désespoir, la colère. il le hait. c'est ce connard qui l'a poussé dans les draps de l'ex de son pote. c'est ce connard qui l'a allongée sur ses draps. et si c'est ce connard qui s'endort avec la silhouette gracile, c'est bel et bien toby qui se réveille avec un long cheveux roux autour de son poignet et une chape de culpabilité contre les épaules. tu l'as peut-être aperçu, l'espace d'une seconde, au détour d'une parole blessante, d'un regard glacial - vite balayé par des excuses, des caresses, des mots doux. le feu et le gel, ses deux seules positions sociales. il n'a jamais vraiment dormi, toby. il ne connaît pas le bonheur simple de se laisser mourir chez morphée, de s'absenter quelques heures de la réalité, de la terre, de son corps. il est né comme ça, maudit au berceau d'un problème chronique de sommeil trop léger. il ne s'abandonne jamais totalement à ses draps, il n'y parvient pas. une partie de son conscient reste alerte. d'où les cernes. d'où la fatigue. d'où le regard distant, insaisissable, au réveil. toi aussi, tu ferais cette tête, si tu te souvenais presque à le perfection de chaque traumatisme ayant eu lieu dans tes rêves, chaque folie, chaque élément étrange, chaque mise en scène nocive. si tu te rappelais, au petit matin, tout ce que tu as vécu cette nuit, tout ce que t'as connu, tout ce que t'as perdu. c'est pour ça qu'il ressent un tel besoin, paraissant anormal à ceux à qui il n'offre pas la vérité, de dormir accompagné. certes, chaque bruit, mouvement, respiration profonde le réveille, l'agite. mais il préfère ça qu'être réanimé par un plancher qui craque, une sirène au loin, l'eau dans les tuyaux. car, lorsqu'il dort auprès d'une silhouette, il y a ce calme sur leur visage, cette régularité dans les poumons – et par mimésis, toby se prend au jeu, ferme les paupières. et dort enfin, dort un peu. il aime pas la superstition. abhorre la religion. déteste l'ésotérique, crache sur le mystérieux. esprit absolument cartésien, au pied de son lit s'empilent les traités de vulgarisation, de chimie, d'évolution. personne ne comprend sa virulence, son scepticisme agressif. personne n'entend pourquoi il ne peut pas simplement 'lâcher le morceau', laisser les gens à leurs croyances farfelues. et lui, il ne comprend pas comment on peut avoir la lâcheté de vouloir trouver des réponses dans les étoiles. toby, de loin, c'est rien d'autre que du white trash, pur produit du sud américain, sans thunes, sans éducation, sans père. c'est les stigmates de celui qui a connu l'alcool trop tôt, aimé les filles trop vite. le mec qui répare son pick-up détraqué tous les trois jours, james dean moderne, t-shirt blanc tâché de cambouis. qui paie en clins d'œil car il n'a rien dans les poches. c'est le southern drawl épais qui fait tinter les mots, les cheveux éclaircis par le soleil, qui appelle tout homme 'hombre' et toute femme 'darling'. après s'être battu contre lui pendant deux décennies, il a décidé de l'embrasser, son stéréotype. de s'en faire un allié. personne ne se méfie de lui, du démuni qui a grandi avec sa mère dans un pavillon minuscule, branlant, honteux. du type qui n'a pas fait d'études. mais putain, il retient tout, toby. il laisse trainer ses oreilles, remplies de bourdonnements par dix ans au spa. il t'écoute te plaindre, te voit nu, masse réceptive allongée à ses pieds. et toi, tu te laisses manipuler entre ses doigts, à ton point le plus vulnérable. et si tu crois que cette dernière phrase parlait boulot, hombre, fais plus attention. toby, c'est un mommy's boy à temps plein. la première chose qu'il a fait avec son salaire, c'est installer sa mère dans un petit appartement cossu du centre. même si ça signifiait se passer de loisirs et de coronas pendant un an. c'est pas du mauvais goût, juste une question de survie. en grandissant, elle était la seule personne sur qui il pouvait compter, la seule constante. le seul adulte qui tenait droit, sans béquille, à qui il aurait voulu un jour ressembler. mais il a compris, toby. il a fini par comprendre. que ce n'est pas lui qui avait besoin d'elle, mais elle qui avait besoin de lui. que s'il ne la protégeait pas, elle allait s'émietter au soleil, faillir sous les mots d'un mari cruel, s'agenouiller sous le poids des dettes. et il l'aime sa mère, putain comme il l'aime. il lui dit, souvent, la couvre d'attentions, s'occupe d'elle, la berce, la borde. car il n'est pas certain que, sans lui, elle ne finisse pas par faner et glisser au sol, recroquevillée comme un pétale, d'ici la fin du mois. et de l'autre côté du code génétique, il y a son père. le connard originel. qui utilisait ses poings comme argument final. qui a souvent levé la main sur son fils, mais ne la lui a jamais tendue. un homme cruel, vide de sens, vide de sang – car c'était toujours celui de toby qui coulait, jamais celui de son père, et pourtant c'était deux peaux qui finissaient craquelées sous le coup de la colère. mais il ne disait rien, toby. il mordait sa langue. car tant qu'il ne touchait pas à sa femme, ce n'était pas si grave. car tant qu'il ne touchait pas à sa femme, il n'était pas vraiment un monstre, pas vrai ? et toby, dans le fond, il l'avait cherché, il avait été insolent, il avait répondu, pas vrai ? et il n'avait pas le droit de se plaindre. car il voyait son ami grey, orphelin, enfant du drame - et quelques coups, ce n'était rien, en comparaison, ça ne valait pas un mot, pas une larme. mort il y a dix ans, son père est poussière maintenant, il croupit sous terre, là où il aurait toujours dû rester. s'étant débarrassé de toutes les possessions de son géniteur, il n'y a que deux choses que toby en garde : en premier lieu, le patronyme. blackheart, la menace, l'avertissement. tragiquement prophète. une lignée d'hommes qui ne savent pas aimer, ou aiment trop, trop fort, trop mal, trop à la fois. la seconde, c'est la vérité par les poings. la rage qui bout entre les phalanges, qui échauffe l'épiderme. mais c'est pas un connard, toby, pas ce genre de connard du moins. alors il attend d'être seul, et envoie son poing dans le mur. et si ça ne suffit pas, il trouve un crétin, n'importe lequel. il joue avec lui comme un chat avec une souris, souffle dans sa nuque jusqu'à ce que le crétin frappe en premier. jusqu'à ce que la fatigue l'emporte sur le désarroi, jusqu'à voir des violettes lui pousser sur la mâchoire, les bras, les mains. quelle ironie. le manuel aux doigts abîmés, les globules constamment à fleur de peau. son hobby, c'est les femmes. les voyelles sucrées, les gémissements étouffés, les silhouettes dans l'obscurité. les filles, il en est fou, il en est faux, il en est fort. il a la séduction facile, innée. les voyelles roulent sur sa langue avec lenteur, insistance. et toi, tu te laisses avoir, car il a les paupières mi-closes, le sourire chérubin, les doigts voletant jamais loin de ta hanche. et bien qu''il ne veuille rien de sérieux, même s'il se fait traiter de connard au bout du compte, il n'a rien à se reprocher - ou c'est ce qu'il aime à se dire. il est honnête, ne mène personne en bateau. comment pourrait-il, alors que sa réputation le précède. c'mon, honey, si t'as cru une seconde qu'il te donnerait une bague, le problème vient de toi, pas de lui. si toby a une faiblesse, ce sont les nuques. chignons, dos-nus et colliers ras-de-cou lui arrachent un soupir, signent sa perte. pseudo, prénom: ivy. âge, pays: vingt-deux, espagne. personnage: prédéfini de grey perfekcheune wolfe. dédicace: c'est beau. genre vraiment beau. et ouais j'sais que je suis pénible et ai changé le pseudo mais pour moi, clark ce sera toujours superman. et toby c'pas superman, faut être réaliste
Dernière édition par Toby Blackheart le Mer 7 Déc - 11:08, édité 19 fois |
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 19:20 | |
| bad boy, good lips.what a beautiful day to not give a fuck two kids with wet cement living down in their souls, they say what gets caught when you're young stays there when you're old.
Ça avait été sa faute. Tout était toujours sa faute, jusqu'à et depuis. Il n'avait pas su résister à l'averse, Toby. Un vrai gigolo des précipitations. Elles étaient si rares, si jouissives. Il tirait la langue et s'en gavait, même quand la tornade n'était pas loin, même (et surtout) quand le danger était réel. Daisy, elle disait qu'il était un canard – l'eau glissait sur ses plumes, trempé mais jamais mouillé. Il riait, le nez pointé vers le ciel, défiant l'orage, Prométhée dégingandé dans son t-shirt devenu transparent. Il courait devant la petite maison, jamais confiné par quatre murs, car il n'aimait pas les toits, ne les supportait sous aucun prétexte, jamais capable de respirer à l'intérieur d'une boîte. Elle le regardait, à l'abri derrière la moustiquaire, sage mais hésitante. Elle n'avait pas besoin de grand chose pour briser les règles, pour faire un pas sous la flotte. Juste une main tendue. Et lui, il les tendait, les mains. Dans toutes les directions, sans arrêt, il les tendait. Elle s'élança vers sa paume, la source de tous les problèmes. La princesse de son jardin boueux, joues rosies et cœur de lion. Pas moitié aussi fragile qu'elle ne pensait l'être. Elle grimpa sur son dos, et il la fit tourner, tourner, tourner. Jusqu'à ce qu'elle le supplie d'arrêter. Une pluie d’été douce et tiède, comme un rappel au calme par la nature. Mais Toby n'avait jamais été bon qu'à désobéir. Aux éléments, tout comme à elle. Un trou dans la terre battue, et un gros "crac". Elle retenait ses larmes – ou peut-être était-elle trop trempée pour qu'il s'aperçoive qu'elle aussi, elle pleuvait. Une cheville méchamment foulée, souvenir d'un jour d'orage. C'était toujours comme ça : ses bêtises à lui, leurs blessures à eux. C'était pas sa faute, c'était pas sa décision. Blackheart. Bon qu'à noircir les autres. La princesse fut installée dans une brouette grinçante, carrosse de fortune, et il la poussa sur douze blocs de maison, jusque chez elle. Toute une famille inquiète s'était jetée sur la blessée, prodiguant bisous et attentions. Il se fit tout petit, Toby. Disparut dans le décor, une goutte parmi les autres. Peut-être que lui aussi, il pleuvait. Rentra chez lui, là où il n'y avait personne pour s'inquiéter. Où il savait que l'humidité ne serait accueillie que par des cris, que par des coups. Rentra chez lui, la brouette vide, la paume aussi. Un petit royaume déserté, qui avait commencé à fuir. Le coeur gros. La peur au ventre. Souvenir d'un jour d'orage.
it is impossible to be the only burning room in a house made of fire. "pourquoi est-ce que quand je casse un verre je suis puni, mais quand papa casse la vitre parce qu'il est fâché, tu dis rien ?" "mange ta soupe, amour."
we have instant pudding, instant photos, instant coffee, but there are no instant adults. "Serrez-voooooous. Serrez-vous, merde ! Putain Grey, je te jure que ton cul n'est pas si gros, si tu fais un effort, on peut tous tenir dans le champ. [...] Je sais que tu t'intéresses beaucoup à la taille de mes membres, d'ailleurs il va falloir qu'on adresse le problème un jour, mais mon bras n'est pas si long que ça. Cela dit, tu serais surpris par - Iggy, bouge pas, je t'en supplie à genoux ! Il y en a plein d'autres sur terre, des chiens adorables, get over it, c'est comme les mecs, tu sais, un de perdu... J'vous jure, si la photo n'est pas prise dans les cinq secondes, mon bras va li-tté-ra-le-ment se décrocher. [...] Ta gueule, Ryder, tu seras gentil de remarquer que mon poignet n'a pas autant d'entraînement que le tien. Dee, arrête ça tout de suite. Ah bon ? Et qui c'est, qui me pince le cul, alors ? Serrez-vous et souriez, merde ! [...] Vous savez quoi, je suis désolé de vous faire chier avec ma photo. Je suis désolé de vous faire chier avec mon amitié. Marrez-vous, les pouilleux. Songez-y, c'est peut-être la dernière fois qu'on est tous réunis. (...) Pas que je veuille casser l'ambiance, mais Wolfie se barre dans moins d'un mois. Et on est tous très heureux, très fiers, bla bla bla. Mais c'est la vie, les gars. Tough shit. C'est quand la dernière fois qu'on a tous tenu nos promesses ? ... Exactement. On peut rien prévoir. On n'est sûrs de rien. Et je vous aime, bande de cons. Alors vous allez vous serrer bordel de merde, vous allez sourire, et vous allez faire semblant que je ne viens pas de foutre le bourdon à tout le monde. Ok ? Ok. 1, 2, 3, say cheese !"
in three words, i can sum up everything i've learned about life: it goes on. Drôle, tout de même, un cancer des poumons, pour un non-fumeur. Comme quoi, y a pas de justice. Toby lui avait prédit le foie, mort par bière plate. En médecine comme en toute chose, "if there's one lesson I've learned in life it's that if you say a thing is impossible, it will probably happen next week." C'était pas la mort en soi, le problème. Elle était partout. Elle était inévitable, et Toby, c'était pas un enfant de choeur - il lui avait suffisamment souhaité le décès pour y être préparé quand ça arriverait. C'était pas la mort, le problème. C'était les veines bleues sur les tempes de son père, quand le moniteur s'était mis à sonner. La dernière expiration des poumons qui avaient abandonné. Le bip périodique qui s'était fait permanent. Qui a continué de sonner entre ses deux oreilles, longtemps après que la machine ait été éteinte, longtemps après avoir quitté la chambre, longtemps après l'enterrement. On ne s'habitue jamais au souvenir. Il ne laissa pas couler une seule larme, Toby. Il était plus fort que ça. Mais il devint phobique des sonneries. Quand, quelques années plus tard, l'alarme incendie se mit à faire savoir que ses piles étaient plates à intervalles de trente secondes, Grey le retrouva assis sur le trottoir devant l'appartement, le crâne entre les mains.
on rêvait tous de s'envoler. dee, je pense tellement fort à toi pour la première de ce soir que les murs en tremblent. je crois que de nous deux, c'est moi le plus angoissé. je t'attendrais à la sortie des artistes – difficile à rater, je serais la groupie hystérique d'1m88 avec un bouquet de fleurs. je suis tellement fier de toi, estrellita. tu vas les éblouir, car c'est ce que tu sais faire de mieux. crois-moi sur parole. x, tobs.
eventually soulmates meet, for they have the same hiding place. Ils regardaient le soleil se lever sur Redcliffe, leur Olympe à eux. Son Panthéon alcoolisé, sa famille de la seconde chance. Qui lui avait fait apprécier quatre murs, car l'enfermement était moins claustrophobique s'il le partageait avec eux. Mais Toby, il n'aimait pas les toits, pas tant qu'il se trouvait en dessous et, sans savoir comment, il avait réussi à les convaincre de rester éveillés. De passer de l'autre côté du couvercle, au dessus du plafond de leur petit immeuble. A la belle étoile et proches de la lune. Juste un peu, juste le temps de voir le soleil, il n'allait pas tarder, any minute now. L'apéro s'était transformé en soirée, la soirée en nuit, et quelques heures en une petite vie. Ryder était adossé au muret, la tête renversée en arrière, le sourire doux qu'il n'arborait que lorsqu'il était certain de ne pas être observé, lorsqu'il pensait le garder pour lui. Dans la main, une bouteille de bière presque vide, penchant dangereusement vers Daisy qui s'endormait discrètement sur son épaule. Grey avait le menton dans la main, royal en tout, tout le temps, toujours, le menton stoïque, les yeux levés vers les cieux. Et puis Iggy, enlacée contre lui, sur son visage angélique l'air d'exquise lassitude du sommeil imminent. Elle étouffait des bâillements qui se réverbéraient jusqu'à Toby, allongé sur le toit frais, la tête sur ses jambes. On voyait peu d'étoiles, dans la ville, mais putain, la plus folle des constellations, c'était eux.
Dernière édition par Toby Blackheart le Jeu 8 Déc - 13:09, édité 8 fois |
| | | Grey Wolfe in the name of love
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 19:21 | |
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| | | Iggy Austen – we make the perfect storm.
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 19:23 | |
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| | | Grey Wolfe in the name of love
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| | | | Daisy Donovan
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| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 20:12 | |
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| | | Toby Blackheart the diem ain't gonna carpe itself.
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 20:14 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 20:15 | |
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| | | Toby Blackheart the diem ain't gonna carpe itself.
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| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 20:27 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Toby Blackheart the diem ain't gonna carpe itself.
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mar 6 Déc - 23:09 | |
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| | | Lowen Ryswell
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| | | | Invité Invité
| | | | Daisy Donovan
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mer 7 Déc - 1:03 | |
| on en parle de cette tuerie de fiche ? de ces anecdotes toutes plus croustifondantes les unes que les autres ? toby est plus que parfait. #pls |
| | | Toby Blackheart the diem ain't gonna carpe itself.
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| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mer 7 Déc - 7:37 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Iggy Austen – we make the perfect storm.
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mer 7 Déc - 8:19 | |
| Mais, mais, mais je m'en remet pas. J'ai tellement aimé te lire, bordel. - toby a écrit:
"Putain Grey, je te jure que ton cul n'est pas si gros, si tu fais un effort, on peut tous tenir dans le champ. (...) Iggy, bouge pas, je t'en supplie à genoux ! Il y en a plein d'autres sur terre, des chiens adorables, get over it, c'est comme les mecs, tu sais, un de perdu... " J'en peux plus. - toby a écrit:
(...) Alec était adossé au muret, la tête renversée en arrière, le sourire doux qu'il n'arborait que lorsqu'il était certain de ne pas être observé, lorsqu'il pensait le garder pour lui. Dans la main, une bouteille de bière presque vide, penchant dangereusement vers Daisy qui s'endormait discrètement sur son épaule. Grey avait le menton dans la main, royal en tout, tout le temps, toujours, le menton stoïque, les yeux levés vers les cieux. Et puis Iggy, enlacée contre lui, sur son visage angélique l'air d'exquise lassitude du sommeil imminent. Elle étouffait des bâillements qui se réverbéraient jusqu'à Toby, allongé sur le toit frais, la tête sur ses jambes. On voyait peu d'étoiles, dans la ville, mais putain, la plus folle des constellations, c'était eux. Tu vas m'achever, limite j'en ai les larmes. Tu l'auras compris; pour moi tout est ok, on attend juste l'aval de ma caille. Pis, qu'est-ce que je me réjouis de rp avec vous punaise. |
| | | Jayne Ryswell
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mer 7 Déc - 9:42 | |
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| | | Toby Blackheart the diem ain't gonna carpe itself.
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. Mer 7 Déc - 9:55 | |
| ok j'étais pas prête pour tout ça au réveil
nicola, t'es un amour, ça me
dante, je t'aime pour avoir lu ma fiche avant lien préalable, ça demande du courage, et respect pour ça. puis d'avoir zieuté la tienne en diagonale, je crois que ça va être totalement possible de se trouver un petit truc explosif
iggy/jeyne, vous êtes officiellement les admins les plus accueillantes, chaleureuses etc etc du monde. j'vous aime, et je meurs de hâte de rp avec vous, et je me sens déjà bien ici, puis ça fait plaisir de pas être validée avec un "validé" direct et froid. |
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| Sujet: Re: all yours from the collarbone down. | |
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