✩ la lune tiède luit sur la nocturne danse.

date, lieu de naissance: parfum du vingt quatre octobre mille neuf cent quatre vingt dix sept, tu respires encore son pouvoir, fleur à ton enfance donnée, tu l'aimes ! comme ton miroir. de blonds cheveux en auréole, un regard tout voilé d'azur, une brève et tendre parole résonnant sur redcliffe, voilà ton portrait de ta naissance pure. nationalité, origines: charmes purs d'américaine, charmes frais, joliesse féminine que la nature dessine, tu lui sais plus rares traits. compatriote chérie, où tu te vois et t'entends, où tu ris, c'est ta patrie, revivante, refleurie, dans un rayon de printemps. petite américaine, l'amérique, en nos coeurs, c'est toi. statut civil, orientation sexuelle: à quoi bon vivre, étant l'ombre de cet ange qui s'enfuit ? à quoi bon, sous le ciel sombre, n'être plus que de la nuit ? tu es la fleur des murailles dont avril est le seul bien. il suffit qu'elle s'en aille pour qu'il ne reste plus rien. job, statut financier: tout le théâtre dort, s'éteignent les lumières, mais dans un coin de scène s'éveille le mystère, ton pied dans un soulier de satin enroulé, surgit alors de l'ombre, pas chassés coups frappés. harmonies légères volent dans tes voiles dans la douce atmosphère des lumières irréelles. tu te lance sur la scène, jolie hirondelle, tu t'envoles dans les ors comme divine étoile. la salle envoûtée qui n'a d'yeux que pour toi, la danseuse étoile. la magie te suffit, l'argent, tu l'oublies. situation familiale: ton œil s'ouvre, tu vois ton père, joyeux, accourir à grands pas, il t'emporte au sein de ta mère, tous deux te bercent dans leurs bras. espoir de ta famille, tu fais son destin d'un sourire. quand sur ton front la gaieté brille, tous leurs fronts sont épanouis. le vrai bonheur n'est point dans ce qui brille, dans les reflets trompeurs que l'or fait luire aux yeux, le vrai bonheur habite au sein de ta famille, terrestre paradis, vestibule des cieux. avatar, crédits: alexis ren, tumblr.

01 Mississippi. Libre penseuse, tu es d'une ouverture d'esprit sans faille. Tu n'aimes pas les préjugés et, bien que tu n'échappes pas à l'éducation stigmatisé que la société t'a donné, tu tentes au maximum d'effacer ceux que tu as. Les gens libres, les esprits libres, c'est tellement beau. 02 Mississippi. Tu aimes la nature, les animaux. Tu es toi-même animal, louve de nature. Alors, tu ne les manges pas. Végétarienne depuis tes seize ans, tu n'es pas prête d'abandonner ce mode de vie. Ceci dit, tu comprends et conçoit que les gens ne pense pas comme toi.  03 Mississippi. Les pensées taquines, trop encombrantes, trop lourdes parfois. Pas farouches, désastreuses. Reflets d'envies que tes parents qualifient de malsaines ou de ton approches du point de non retour. Psychisme massacrant, que tu couches sur papier pour t'exorciser. Des maux que tu poses avec de jolis mots. T'es poète de ton âme en peine, de ton cœur écorché et de ta sexualité que tu as parfois du mal à assumer.  04 Mississippi. Lunaire, de toutes les façons. Amoureuse de la nuit, du ciel sombre, de l'air froid et de l'appel de la lune. Comme le loup fasciné par la ronde et pâle, elle t'inspire. C'est ton côté sauvage qu'elle ravive, qu'elle anime. Elle est belle quand elle danse, quand elle se forme, quand elle émane et vient te chercher de là-haut. Tu ne sais pas lui résister, comme complètement hypnotisée. Une nuit sans lune, ce n'est pas une belle nuit.  05 Mississippi. Mystérieuse, énigmatique. Tu es un coffre fort, une suite indéchiffrable, sans code de fin. Tu es incapable de laisser voir qui tu es, parce que tu as trop peur qu'on tente de t'atteindre. De toute façon, tu n'es pas certaine de te comprendre toi-même. 06 Mississippi. Un peu rêveuse, un peu lunaire, souvent la tête en l’air. T’es une artiste toi. Les dégradés de couleurs, les palettes qui s’accumulent et les pinceaux qui se mélangent parce que tu n’as pas la tête à ranger. Le cerveau qui fuse, qui se lance dans un processus créatif que tu n’es pas capable d’arrêter. 07 Mississippi. Découvrir le monde, s'imprégner de nouvelles cultures, arpenter le nature, se perdre au beau milieu de site culturel. Trouver un peu d'humanité quelque part. T'as envie de voyager, de traverser le monde. Des plus grands au plus petits pays. De voir la beauté et la misère. De ne plus être cloîtrer dans cette ignorance qui nous berce tous, celle de tout connaitre, d'avoir le parfait mode de vie. 08 Mississippi. Le vent dans tes cheveux longs, les faisant danser dans une allure que tu maîtrises. Un pied au sol, l'autre vissé sur ta planche. Tu t'élances et te laisses bercer par cette sensation de liberté qui te caresse l'espace de quelques instants. T'as pas le permis, parce que tu n'as jamais eu l'argent pour mais également parce que tu es terrorisée par ces monstres de métal. 09 Mississippi. Tu veux t'amuser, t'amuser de tout et de rien, tu veux brûler, brûler comme la cigarette entre tes doigts. Tu te ridiculise avec plaisir, pleine d'autodérision, adorant imiter une célébrité, tirer la langue ou faire des grosses bulles avec ton chewing-gum goût fraise. On aime entendre ton rire cristallin éclater dans l'air, on aime te voir se dandiner sur ses hauts talons, on aime lorsque tu bondis sur ta vie comme une sauterelle. Tu as quelque chose d'encore enfantin, d'innocent, toute douce ou toute acidulée, tu flânes joyeusement. 010 Mississippi. Petit lutin au corps de sirène, tu as l'âme espiègle, tu fais une multitude de bêtises. Mademoiselle joue des tours. Parfois involontairement, ta maladresse n'a d'égale que ta malchance – la semaine dernière, tu as renversé toute une étagère de livres sur toi -. 011 Mississippi. Tu papillonnes. Tes grands cils sursautent, ton sourire scintille, toutes dents dehors. Enjôleuse et joueuse, une pureté dupeuse émane de toi, immaculée mais capricieuse et taquine. Tu te laisse bercer par le vent, aimant te faire surprendre par la vie et ses grands dés du destin. Tu glisses sur son existence avec malice, partout et nulle part à la fois. 012 Mississippi. Tu craint le néant, le vide qui est synonyme d'enfer pour toi. Un endroit sans présence, sans ami, sans musique. La solitude qui fusillerait ton âme. 013 Mississippi. Tu parles à tort et à travers, incapable de garder quelque chose pour toi, tu n'est pas une femme faite pour les secrets – par pitié, évitez de lui faire promettre de ne rien dire, tu serais dans de beaux draps. Tu blesses, parfois, sans pourtant le vouloir : tu dis toujours ce que tu penses, ne songeant pas aux répercussions que cela pourrait avoir. 014 Mississippi. Lorsque tu fais la moue, on te pardonnerait tout et n'importe quoi. Une carte, semblable à un joker, dont tu uses abondamment.