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Sita Fuencarral
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| Sujet: (judging you in spanish) Mar 13 Déc - 23:10 | |
| - felicidad 'sita' fuencarral -26 - oisive/professeur d'espagnol - indian legend date, lieu de naissance: le premier feulement fut poussé un douze septembre, à carthagène des indes - vibrante ville colombienne sur la mer des caraïbes. elle est du signe de la virgo, la chasseresse. les étoiles n'ont pas toujours été de son côté, mais faut reconnaître qu'elles ont le sens de l'humour. nationalité, origines: ça s'entend dans son accent coloré, aux percussions dans sa voix, ça se sent sur sa peau dorée - elle vient de l'autre côté du continent, sita, elle a la férocité élégante des sud-américaines. colombiana orgueilleuse, fière de ses racines, ostentatoirement patriote - qui est pourtant passée du côté des gringos. statut civil, orientation sexuelle: mente religieuse ascendant fiancée. oh, ils s'aiment tant. oh, ils sont si beaux ensemble. oh, imagine la progéniture, susan ! pourtant, dans le secret des recoins et la pénombre des villes environnantes, sita, il lui arrive de flirter, d'embrasser, de suivre. la vérité, sur ses fiançailles si parfaites, elle détruirait les commères sentimentales du pueblo. la vérité, elle est mathématique, froide et rationnelle. un contrat, rien de plus. une carte verte contre une poignée de dollars. job, statut financier: petite princesse et 'fille de' à temps plein, ongles manucurés et talons hauts. ($$$$$$) depuis toujours, elle a l'existence opulente, elle a l'argent facile, fuyant, tapageur. à redcliff, elle donne quelques maigres cours d'espagnols pour passer le temps autant que pour lisser son image, "s'intégrer à la communauté" et toutes ces conneries. situation familiale: sita est le deuxième rejeton d'un célèbre sénateur colombien et de l'héritière d'une marque de café en poudre. famille de quatre faussement heureuse : patriarche véreux, madre étouffante, un grand frère avocat, et une chaise vide au dîner. traits de caractère: déterminée, arrogante, froide, séductrice, perfectionniste, excessive, acerbe, sulfureuse, vigilante, observatrice, autonome, rigoureuse, manipulatrice, organisée, lucide, secrète, intelligente, instable, autoritaire, colérique, minutieuse, vive, impatiente, charnelle, pince-sans-rire, féminine à l'excès, passionnelle, méprisante. avatar, crédits: eiza gonzalez, lydiadee. - it's these expressions you never give -
i'm not a hot head, i'm colombian. we get excited! my country is covered in coffee! sita, c'est le cliché de la latina, le prototype sur patte, clinquant et scintillant. la passion brûlante et la colère fiévreuse, vivant sa vie dans les extrêmes. tirée à quatre épingles en toutes circonstances, les courbes soulignées par les tissus vaporeux, colorés, vibrants. la féminité presque provoquante dans sa totalité, cheveux brillants et parfum sucré. c'est l'attraction de la femme-félin, le charme qui s'est fait arme – si elle se fait vernir les griffes deux fois par semaine, c'est parce qu'elles vont régulièrement se fendre contre le dos des amants et la fierté des ennemis. c'est la sexualité qui s'assume, qui ne se cache pas, ne se problématise pas – s'affiche juste assez pour faire tourner les têtes, pour faire partie intégrante du personnage, lèvres aussi rouges que le tempérament. sita, c'est tout l'inverse du stéréotype, c'est les codes renversés. la chaleur de son climat équatorien, elle la porte sous la langue mais pas dans les manières. elle n'accueille pas les bras ouverts, ne se prend pas le visage entre les paumes lorsque tu lui parles, rit très rarement aux éclats (la dernière fois remonte au jour où liam s'est porté volontaire pour le rôle de gentil mari). si son sourire est sa monnaie, il est davantage démonstration de canines que d'amusement. elle ne parle fort que lorsqu'elle hurle, et si elle est furie dans la colère, elle n'est pas ouragan dans l'affection. elle ne frémit pas devant les telenovelas dont ses amies au pays sont si friandes – elle considère les pesos bien plus excitants que le romantisme. aux antipodes de la colombienne en kit, sa famille n'est pas sa prérogative et elle souhaite encore moins créer la sienne. la simple idée de voir son corps enfler la fait gémir. sous la peau lisse, pas une once de la déesse maternelle, nourricière et expansive. anywhere we land on the globe, we're the hottest shit in your city. redcliff, pour rester civil, ce n'est pas sa tasse de maté. sita, elle a besoin d'une métropole à son ampleur, d'une ville à échelle divine. elle a besoin de vertigineux rooftops et d'ascenseurs vitrés qui l'emmènent vers la stratosphère à toute blinde. elle veut de l'express, du changement. elle dépérit dans la routine, désire le neuf, l'éphémère, s'empêche d'avoir des habitudes. la grouillante cartagena a fait place, il y a six ans, à la futuriste san francisco. elle a vu barcelone, goûté à rio, aimé melbourne, embrassé johannesburg. elle se voit emménager à la nouvelle orléans, déposer ses bagages à miami. redcliff, ce n'est rien d'autre qu'un obstáculo, une épreuve minime à passer sur le chemin de son avenir. sita, la cigale à l'existence paraissant si simple, elle s'est construite sur le dos des difficultés. ça n'aurait dû être qu'une formalité, l'étape arizona. poisson hors de l'eau : grave erreur que d'avoir surestimé ses branchies. elle étouffe au milieu du désert, autant social que littéral. elle veut griffer les murs jusqu'à s'y créer une faille, jusqu'à échapper au claustrophobique pueblo qui a les yeux rivés sur elle, sur eux, les oreilles traînantes et la langue passe-partout. andan diciendo por la calle que solo le eres fiel al viento. pour la fibre rurale, on repassera. sita, elle aime la nature dans la mesure, et la seule, où elle a pris l'habitude de s'entourer de bouquets de fleurs – massifs, sauvages, criards, fragrants. répartis dans toutes les pièces, l'odeur qui s'imprime entre les sourcils, indélébile. un quelque chose de décadent, de menaçant. elle aime la nature dans la mesure narcissique où elle s'y reflète. elle a grandi au bord de l'eau, au pied d'un ponton, et elle est là, toute la relation de sita aux éléments : l'iode qui remplit les poumons sans jamais enfoncer un seul orteil dans le sable. définitivement aventureuse, elle est pourtant ce que l'on appelle communément une précieuse. elle ne daigne descendre les talons dans une paire d'adidas que pour ses bi-hebdomadaires sessions pilates et cardio. elle éprouve une vague répulsion, pourtant jamais mâtinée de crainte, envers le règne animal dans son entièreté (qui, six jours sur sept, inclut l'homo sapiens). il y a une occurrence, et une seule, polluante, grandiose, dans laquelle elle communie avec le sol : lorsqu'elle part se perdre à l'horizon sur sa moto. sa meilleure amie, la seule immuable, elle est italienne et elle s'appelle guzzi. excitation, colère, déception, la moindre émotion ressentie est prétexte à l'enfourcher, à s'en aller au loin, à partir strier le désert. elle ne l'utilise jamais pour se déplacer – mademoiselle marche, ou se fait conduire. trop sacrée pour pouvoir être sortie les jours de courses terriennes, sa monture n'a pas pour but de réaliser des trajets, mais des envolées. i'm colombian, i know a fake crime scene when i see one. apatride. elle a beau l'être devenue par choix (par nécessité, cache son silence), le "a" privatif n'en est pas moins douloureux. elle court après sa terre promise - la nationalité d'un pays qui ne veut pas d'elle, qui a élu un monstre, qui se moque de sa façon instinctive de rouler les 'r'. cette appartenance, elle la désire, pourtant, elle l'exige. contrairement à ce qu'ils pensent tous, retourner en arrière n'est plus une option. six ans de sa vie passés à se battre, se faire une place, poser l'empreinte de son cul dans le mont rushmore. elle a ses raisons pour avoir quitté la colombie définitivement, même si elle les tait, élude. elle s'est barrée, ne compte jamais y remettre les pieds, cela ne signifie pas pour autant que son pays ne lui manque pas. la colombie, ce n'est pas juste l'endroit où lui a été délivré son passeport pour qu'elle puisse mettre les voiles ailleurs – c'est chez elle, c'est les souvenirs et le familier, elle est poisson et c'est son océan. pour empêcher au spleen occasionnel de s'installer, elle s'entoure de ses symboles, s'en pare, se claquemure à l'intérieur. monte le volume de sa latinité, s'en fait porte-drapeau. elle garde dans le frigo des piments colorés qu'elle hache et disperse sur tous ses plats (partiellement pour s'assurer que liam garde ses sales pattes loin de ses préparations). malgré son bilinguisme fluide, quoique coloré, elle ne fait plus l'effort : si le mot ne lui vient pas spontanément en anglais, elle le prononce en castillan. il y a la bachata, aussi et surtout. les mélodies mielleuses qu'elle fait retentir entre les quatre murs – suck it, neighbors – sur lesquelles elle fait onduler ses hanches, à longueur de journée. pour tromper l'ennui, pour goûter à l'océan à nouveau, pour effacer l'arizona. en trois mots, elle a le mal du pays, sita. he gazed at her as if she was a star, and realized that some broken things look whole from afar. elle le niera en bloc. elle le cache derrière le prétexte de se soucier de sa santé, rien de plus. jettera les cheveux au-dessus de son épaule droite et baissera sa paire de lunettes de soleil chanel le long de l'arrête de son nez. "tu crois qu'un corps pareil s'obtient en claquant des doigts ?" mais ta suspicion, elle est tangible, et elle a raison. elle a bien un problème, sita, une obsession qui, dans le monde médical, porte le nom d'orthorexie nerveuse. vivant selon le dogme de l'alimentation saine, elle calcule, étudie, s'informe, s'inquiète. considère uniquement les aliments en terme de valeur nutritionnelle et n'injecte jamais la notion de plaisir dans l'équation, qu'elle se charge donc d'aller trouver ailleurs que dans la bouffe. elle ne parvient à se nourrir que de ce qu'elle sait être bon pour elle, sans se rendre compte que le concept dans son entièreté est nocif. si chacun a son paradoxe, sita les collectionne. en tête de liste, vouloir garder la santé jusqu'à s'en rendre malade. elle le niera, car elle ne s'en rend pas compte. ne voit pas le problème. et te ridiculisera, pauvre américain, pour t'être mis dans la tête qu'il y a quoi que ce soit de honteux dans cette préoccupation vitale. it is impossible to be the only burning room in a house made of fire. elle emmerde narcos. les médias. les usa. tout le système qui contribue aux clichés, aux idées reçues, au fait qu'absolument tous les gringos qu'elle rencontre partent du principe qu'elle tient sa fortune de la cocaïne. que tu le saches d'entrée de jeu, les références à shakira sont tout autant désapprouvées. inutile de dire qu'elle préfère taire le fait que son second nom de famille est escobar – qui s'avère être un patronyme très courant au pays, alors cállate. et le pire dans ce merdier, c'est que si le stéréotype n'est pas vrai – du moins, pas dans les proportions qu'on lui imagine – sita, elle le symbolise. elle n'est pas née de la dernière pluie et elle a la fibre patriotique. alors, elle le cache. le fait qu'on chuchote que son père est corrompu, que les chuchotements soient devenus cris, que personne n'a plus le culot de le nier. alors elle le cache, le fait que sa fortune ne vienne pas de la cocaïne, non, mais ne soit pas totalement indépendante des cartels. alors elle le cache, le fait qu'à onze ans, elle a été kidnappée contre rançon. oh, ce n'était rien, juste une formalité, à la sortie de l'école. à peine quelques heures, yeux bandés et mains liées, sur la banquette arrière d'une voiture. elle le cache. elle préfère largement qu'on la pense psychotique plutôt que traumatisée. i am not sorry for who i had to become in order to survive. elle avait onze ans – et elle a cru se voir mourir à l'arrière d'une jeep. alors oui, elle est a un colt 45 dans la table de nuit. oui, elle est de ces gens là. et puisque sita, elle fait peu, mais lorsqu'elle fait, elle excelle, elle est devenue une remarquable tireuse. elle va mensuellement se dérouiller l'arme et le coude en stand de tir – et tant pis s'il faut faire une heure de trajet jusqu'à phoenix, elle la fera. parce qu'elle est morte à onze ans, sita. parce qu'on l'a arrachée aux pavés de la ville pour aller l'enterrer vivante, l'espace de quelques heures, dans un état fantomatique de résignation. le canon d'un colt 45 s'enfonçant dans son uniforme d'écolière. alors oui, elle s'enferme, la nuit. trois verrous sur la porte de sa chambre, fiers comme les boutons d'un costume. alors non, elle n'a pas été capable, depuis, de s'asseoir sur une banquette arrière. même en taxi, elle négocie pour s'installer à l'avant - face au pare-brise, à l'issue, à la survie. non, personne ne le comprend. mais sita, parfois, elle a toujours onze ans. elle a onze ans et elle s'est résolue à l'idée de sa propre fin. she was destruction given form and purpose. hers was an elegant savagery. il y a quelque chose de soit paradoxal, soit hautement logique, dans la façon dont une personne dotée d'un instinct de conservation si acéré entretienne une telle fascination pour la destruction. elle se délecte du goût du brûlé, de l'odeur de l'essence. elle aime les hommes qui fument, se régale de la vision des volutes qui s'envolent moins vite que leur espérance de vie. elle a une fascination pour les catastrophes naturelles et les tragédies humaines. elle aime suivre une cicatrice du bout des lèvres, écouter la mélodie du verre brisé. elle aime ce qui est cassé, ce qui est tordu, ce qui se meurt – sans le god complex de vouloir réparer. ils la pensent aphrodite, ils la pensent artemis, mais sita, c'est arès. et si elle goûte à la fumée sur les lèvres des miséreux, elle n'ira jamais se noircir les poumons. son corps est un temple autant qu'un tank. elle sera la première mortelle à vivre éternellement. various storms and saints. car les habitudes ont la vie dure, tous les dimanches matins, sita, elle va à l'église. poser ses artistiques fesses sur un banc inconfortable, croiser les jambes et fermer les paupières, psalmodiant à voix basse en castillan. et si vous lui posez la question, elle répondra sans complexe que oui, elle est croyante. elle croit en quelque chose de grand, tout-puissant, qui parle dans le vent et rugit dans les ouragans. elle croit en une divinité imparfaite, émotive, colorée. une force à son image. elle n'est clairement pas protestante – la petitesse, la griseur, l'apathie de cette religion, son lieu de culte ou ses rites tour à tour l'ennuient et lui glacent le sang. elle les méprise, ces fidèles qui coulent des regards outrés vers ses tenues trop extravagantes, trop vives, pourtant tellement appropriées à ce qui devrait être un endroit d'allégresse. de sincérité. et peut-être qu'elle n'est pas chrétienne non plus, lorsqu'elle y pense. parce que son dieu à elle, c'est une déesse. elle est féroce, elle est femme, elle est éléments et vibration dans l'air. au fond, sita, elle est païenne, elle est précolombienne. elle fait offrande de son souffle à la lune et rend hommage au soleil. et pourtant, tous les dimanches matins, elle va à l'église. car il ne suffit pas de prononcer les mêmes mots pour prier aux mêmes dieux – et elle sait que sa déesse saura faire la différence. and i drove you crazy. ça paraît peut-être incroyable, mais sita, en règle générale, c'est quelqu'un d'assez équilibré. sport, salade, soleil, sexe – le tout avec enthousiasme et raison, dans l'exacte quantité bénéfique. si elle éprouve un amour visible pour les possessions matérielles, elle ne jette pas la plata par les fenêtres; la substantielle partie de sa fortune est placée, investie, multipliée, à l'abri. elle est logique, presque mathématique, dans ses décisions. elle a la vitalité de son âge et la force de son histoire. pourtant, aux yeux de redcliff, elle est cette furie – cavalier de l'apocalypse sur sa bécane hors-de-prix, lèvres trop rouges et ongles trop longs, tempête au bord de la langue et fureur dans les gestes. ce n'est pas sa faute à elle. c'est sa faute à lui. liam. qu'elle prononce volontairement de façon incorrecte, diphtonguant les voyelles comme dans 'william' – et ce crétin ne comprend pas qu'elle s'en serait lassée il y a bien longtemps s'il ne continuait pas à grimper sur ses grands chevaux pour lui apprendre la phonologie anglo-saxonne. bien dramatique, ce que la proximité de son egomaniac de fiancé a fait de sita. il est l'amplificateur de tout ce qu'il y a de pire en elle, il fait pousser ses crocs et déborder son venin. lorsqu'elle est en compagnie de liam, lorsqu'elle ne parvient pas ou doit s'éviter de mettre de mur entre eux, elle n'est pas sûre de survivre à la prochaine heure, encore moins aux trois prochaines années. bien délicat de mettre son avenir dans les mains de quelqu'un à qui elle ne fait pas confiance, mais c'est pourtant bien trois ans de vie commune post-mariage qu'il lui faut pour obtenir la nationalité définitive. elle a des doutes, sita. lorsqu'elle va se dégourdir les nerfs au stand de tir, elle imagine parfois que la silhouette-cible, c'est lui. elle savait pourtant qu'elle devait choisir quelqu'un qui la laissait entièrement indifférente. elle était formelle. mais elle était surtout désespérée, et il était son seul choix, lui. insupportable, beau à en mourir, chauvin, excitant, intriguant, odieux, nauséabond lui. depuis qu'ils sont "ensemble", elle a perdu du poids. elle appelle ça le régime wilder : les mâchoires trop serrées pour pouvoir consommer quoi que ce soit, l'incendie qui remplace les aliments au creux de l'estomac. si ça continue, elle le mange. d'une pierre deux coups.
pseudo, prénom: kewkew c'est moua. âge, pays: la même. personnage: inventé. dédicace: omg premier dc, ça m'fait tout bizarre. je vous aime
Dernière édition par Sita Fuencarral le Mar 20 Déc - 20:10, édité 19 fois |
| | | Sita Fuencarral
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| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mar 13 Déc - 23:11 | |
| je me le garde, au cas où, ou pour une petite description - la description a écrit:
- sita, c'est la fortune sud-américaine classique, cliché. familiale, tapageuse, suspecte. un père au sénat, acceptant les pots-de-vin de tous côtés, a fait d'elle à la fois une petite célébrité et une cible. le jour de ses vingt ans, elle quittait la colombie, mettait les voiles vers les states - le rêve nord-américain, à neuf heures d'avion. elle a fait claquer ses outrageux talons dans les rues de sf durant des années, voyageant aux quatre coins du globe, sans jamais oublier son objectif : le long terme. elle utilise les avantages diplomatiques de son père, les failles du système et son pouvoir de persuasion à son avantage, mais elle le sait : prolongeant visa sur visa, elle ne va pas pouvoir rester indéfiniment dans son eldorado. alors pragmatique, calculatrice, elle s'est cherché un fiancé. quelqu'un de docile, low profile, quelqu'un qu'on oublie aussitôt qu'on détourne le regard. elle s'en est dégotté un. l'inverse. ignoble gringo au regard visqueux et aux habitudes aussi blanches que ses dents. mais il a l'argument ultime : le désespoir.
sita, elle est juste là parce qu'il faut bien maintenir les apparences, parce qu'elle était bien obligée de le suivre, liam. mais elle déteste l'endroit, elle hait la poussière et la petitesse. alors, elle profite de ce que redcliff a de mieux : le vin, le spa, les hommes. elle boit des cocktails en se faisant faire les ongles, décomptant les minutes jusqu'à ce qu'elle puisse retourner à sf. sita, c'est le glamour exacerbé, c'est l'exotisme, dans le coin : les vêtements très seyants et l'accent enchanteur, qui se fait plus épais après deux margaritas. elle en joue, elle s'en régale, se fait ennemie ou indispensable, elle passe le temps.
Dernière édition par Sita Fuencarral le Mer 21 Déc - 11:00, édité 3 fois |
| | | Ava Laurens
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| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mar 13 Déc - 23:12 | |
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| | | Leonie Wright i'm only a fool for you
Messages : 325
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| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mar 13 Déc - 23:13 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mar 13 Déc - 23:25 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Oliver Hayes
Messages : 114
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| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mar 13 Déc - 23:41 | |
| OK je suis hyper fan d'avance J'ai hâte de lire la suite mais ça promet en tout cas |
| | | Sita Fuencarral
Messages : 14
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| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mer 14 Déc - 0:19 | |
| ava, merci toi
leonie, latinas rpz j'espère que ça ne va pas te décevoir
leo, nous faudra un lien, avec au minimum un de mes comptes je prie pour que la suite t'aille autant, tu me mets la pression chaque fois
mara, gracias t'es adorable
oliver, de ta part, je dis merci dix fois t'es un ange
le petit descriptif a été ajouté, si jamais un lien vous tente, criez mon nom siouplait, j'ai besoin de gens |
| | | Daisy Donovan
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| | | | Ryder Oackley
Messages : 182
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| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mer 14 Déc - 7:48 | |
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| | | Iggy Austen – we make the perfect storm.
Messages : 1058
[sun is rising] In my pockets : red lipstick, chewing gum, lucky charm. Friendships: Availability: fr. (tc, dee, léo, lewis/ ☾◐) busy.
| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mer 14 Déc - 8:35 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Even Selinder — like comets at sunset.
Messages : 47
[sun is rising] In my pockets : the sun in a golden cup, the moon in a silver bag. Friendships: Availability: (◊◊◊), fr.
| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mer 14 Déc - 10:30 | |
| (re) bienvenue |
| | | Grey Wolfe in the name of love
Messages : 363
[sun is rising] In my pockets : keys, old tickets, lighter, some pennies. Friendships: Availability: français/english, (◐/◊◊◊)
| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mer 14 Déc - 11:44 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mer 14 Déc - 12:02 | |
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| | | Yeraz Andra
Messages : 46
[sun is rising] In my pockets : Son téléphone portable qu'il ne cesse de faire tomber. Quelques tickets usager de métro. Ses clés arborant un porte-clé pikachu. Il est trentenaire mais Yeraz reste éternellement enfantin. Son portefeuille usé par la temps. Friendships: Availability: français (◊◊◊)
| | | | Grace Coleman stillness of the mind.
Messages : 239
[sun is rising] In my pockets : crystal ball. (as if) Friendships: Availability: français (★★★)
| Sujet: Re: (judging you in spanish) Mer 14 Déc - 13:36 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | Sita Fuencarral
Messages : 14
[sun is rising] In my pockets : lipstick, pocket mirror, gun cleaner spray, mints. Friendships: Availability: français/english, (◊◊◊)
| Sujet: Re: (judging you in spanish) Jeu 15 Déc - 0:24 | |
| daisy, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, sérieux ( )
ryder, ay comment ça me fait plaisir que tu valides
bb iggy, gracias toi - écoute, c'est ce forum qui m'inspire
gerry, toitoitoi
lando, merci
grey, pfff, retire ton esprit de la gouttière, y a des oreilles pieuses ici c'toi qui me fait rêver d'abord, ça a déjà été établi
levi, ça me fait plaisir que l'avatar si peu connu plaise, merci
yeraz, thanks
grace, tu sais combien ta validation fait plaisir à mon petit coeur j'ai hâte de te voir débarquer en double
sonya, eddy, merci beaucoup vous deux
heidi, gracias belle blonde
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| | | Invité Invité
| | | | Iggy Austen – we make the perfect storm.
Messages : 1058
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| | | | Daisy Donovan
Messages : 528
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| Sujet: Re: (judging you in spanish) | |
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