beauty and the beast. – (davos)

Tranquillement, Eidi s'habituait à son nouveau rythme de vie. Loin du décor de New-York et de son activité constante, elle retrouvait à Redcliff une tranquillité qui lui avait manquée. Elle avait l'impression de refaire connaissance avec la nature, loin de la pollution environnante; de la surconsommation et des espaces trop petits. Ici, elle avait des terres immenses; l'air semblait plus pur. La jeune femme se demandait comment elle avait pu détestée ce coin de paradis, probablement qu'à l'époque l'envie de liberté était plus grande que tout et cela venait à teinter son jugement. Alors que la lumière du jour pénétrait à travers les rideaux de sa chambre, la demoiselle poussa un soupir en se passant une main sur le visage, ses prunelles se dirigèrent vers son réveil matin qui indiquait bientôt 10h. Seigneur, elle n'avait pas dormi autant depuis des lustres. Elle vint à sortir du lit et une agréable odeur de bacon semblait flotter dans l'air ce qui la fit sourire, sa mère était encore entrain de faire à manger. Depuis son retour, elle avait l'impression de manger constamment comme une reine. Elle s'habilla pour finalement descendre et voir sa merveilleuse maman devant les fourneaux. « Hum.. ça sent bon!» Qu'elle lança pour annoncer son arrivé, madame Levinson eut un doux sourire et elle vint déposer une assiette du déjeuner parfait sur la table alors qu'Eidi prenait place, l'attention était parfaite, mais Eidi se sentait gênée sachant qu'elle pouvait grandement se débrouiller. « Allez mange, ça va être froid.» Sa mère voit bien le malaise, mais elle tente de lui signifier que ça lui fait plaisir. Eidi engloutit son repas à une vitesse surprenante ce qui fait rire sa mère. « Tu mangeais à New-York?» Se rendant compte à la vitesse à laquelle, elle avait mangée son repas; Eidi eut un petit rire. « Bien sûr, mais ça ne bat jamais un repas que tu fais.» Se levant de sa chaise avec son assiette et le reste, Eidi vient déposer un baiser sur la joue de sa mère. « Je vais aller soigner les chevaux.» Qu'elle affirme simplement, avec ce doux sourire et soudainement la jeune femme voit la mine soucieuse de sa mère. « Maman, qu'est-ce qui se passe?» Madame Levinson secoue la tête faisant mine que ce n'est pas grave, mais Eidi fait pression pour que celle-ci crache le morceau. « Wayne Hamilton a appelé, il aimerait acheter le ranch.» Eidi sent son coeur se tordre et le sang lui bouillir dans les veines. Elle sait que depuis le décès de son père, l'aspect financier a dégringolé et qu'ils risquent de devoir vendre, mais la demoiselle n'est pas prête pour ça, elle refuse catégoriquement de donner toutes ces années de souvenirs et de dur labeur. « On va trouver une solution.» Qu'elle annonce à sa mère pleine de conviction, puis elle quitte la maison pour aller soigner les chevaux. À son arrivé dans l'écurie elle se fige en voyant un homme présent dans les lieux. C'était donc lui Wayne Hamilton? Il avait du culot de se pointer ici. Elle fronce les sourcils le fixant un moment et elle finit par dire d'une voix assurée et tranchante; « Si c'est pour acheter le ranch, je suis désolée, mais il n'est pas à vendre!»