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 just like old times - leo

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MessageSujet: just like old times - leo   just like old times - leo EmptyMer 14 Déc - 14:37


La journée a été longue, très longue. Tu l’avais passée presque en totalité à l’extérieur cherchant des témoignages et aussi un moyen d’obtenir un rendez-vous avec le nouveau CEO d’une entreprise florissante dans la région. Tu ne pouvais le nier, tu sentais que la fatigue montait plus vite que ce que tu avais l’habitude. Ton médecin t’avait dit de faire attention à toi, de ne pas trop en faire mais tu refusais de laisser voir à quiconque que tu étais diminuée. Pour l’instant, l’existence de ce petit être dans ton corps n’avait pas été révélée au bureau. Tes amis ne cessaient de te dire que tu aurais pu être actrice dans une autre vie … Tu avais accepté l’arrivée de cet enfant même si tu étais paniquée à l’idée qu’il arrive. Et cela ne te dérangerait pas que tes collègues soient au courant si l’un d’eux ne s’appelait pas Leo. Accepter de faire comme si de rien n’était, comme si tout était comme avant entre vous était certainement l’une des choses les plus difficiles que tu avais eues à faire. Lui cacher l’existence de ce bébé te crevait le cœur aussi mais c’était sans doute mieux comme ça. Leo avait Faye, c’était le plus important non ? Il ne semblait pas malheureux en tout cas, c’était ce qui te permettait d’avancer. Au moins l’un d’entre vous était heureux. Cela n’empêchait pas ton cœur de battre toujours un peu plus vite quand vous vous retrouviez tous les deux ou de rêver encore à toutes les sensations qu’il t’avait procuré ce soir là. Le soir quand tu étais allongée dans ta chambre et que tu regardais cette petite bosse sur ton ventre qui ne faisait que grandir, tu ne pouvais t’empêcher de rêver à une vie de famille. Une vie où Leo serait là … Mais non, cet enfant sera le tien, seulement le tien certainement et il sera un merveilleux souvenir d’une soirée que tu n’échangerais pour rien au monde. Les heures passaient alors que tu triais tes notes prises dans la journée, que tu réécoutais les enregistrements des passants enregistrés pour sélectionner les meilleurs. C’était un travail de longue haleine que d’écrire des articles tous les jours mais tu aimais ça. Celui de demain était déjà parti depuis bien longtemps, tu travaillais sur celui d’après-demain que tu espérais terminer demain matin au plus tard. Et comme d’habitude quand tu travaillais ainsi, tu oubliais l’heure et surtout l’heure de manger. Quand tu levas la tête pour regarder la pendule, il était déjà vingt et une heures passées … Tu passais tes mains sur ton visage avant de soupirer. Il fallait que tu arrêtes d’oublier de manger, tu mangeais pour deux maintenant comme tes proches aimaient te le rappeler. Tu avais les yeux fermés et la tête reposée sur le derrière de ta chaise depuis quelques minutes quand tu entendis des bruits de pas. Vu que pratiquement tout le bureau devait être parti, tu ouvris les yeux en tournant la tête pour te retrouver devant Leo. Enfin Leo et des boîtes de sushis. « Hey. » Dis-tu simplement. « Toujours pas parti non plus ? » C’était un peu devenu votre habitude de rester tard, particulièrement depuis que vous aviez travaillé ensemble sur ton dernier gros projet. Et les repas de ce genre n’étaient pas inhabituels. Le voir là, devant toi te faisait plaisir, tu aimais sa présence et si tu devais l’avoir comme ami jusqu’à la fin des temps et seulement comme amis, il faudra faire avec. « Comment s’est passée ta journée ? » Demandas-tu en lui faisant de la place pour qu’il pose ce qu’il avait dans les mains. Tu adorais les sushis normalement, ils te faisaient vomir depuis quelques temps mais ce n’était pas le moment de le lui dire, tu allais devoir te forcer. Et puis faire comme si de rien n’était c’était votre truc à vus non ?
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MessageSujet: Re: just like old times - leo   just like old times - leo EmptyMer 14 Déc - 15:56



« Je vais rester tard, tu devrais rentrer.. » adressa Leo à sa secrétaire. Celle-ci releva un regard intrigué de son écran d'ordinateur, surement interrompue en pleines recherches pour l'un de leurs dossiers. Car elle était présente partout et en tout, Ava. Elle était impliquée et c'est justement pour cela, premièrement, que Leo avait décidé de l'embaucher comme son bras droit. Bras droit ? Ce n'était pas la bonne appellation. Elle était sa servante, sa cendrillon, son rappeltout, mais surtout sa supergirl à lui. Et elle objecta, comme il s'y attendait. Elle céda une bonne heure plus tard en rentrant chez elle, lorsqu'il ne resta plus que trois personnes dans l'étage de la rédaction. Ava, lui et Mara. Et Leo n'arrivait pas à se concentrer ce soir-là. Il avait réussi à boucler son article du lendemain avec de l'avance et celui de l'après-demain serait bientôt terminé, mais son stylo ne cessait de taper nerveusement contre son carnet. Il n'était pourtant pas question d'intégrer dans son article des mots comme nycthémère ou féérique. Il ne faisait pas non plus une critique de ce pornithorynque est un salopare d'Alain Créhange, ni même l'étude du système de reproduction des badouins. Non, il prenait des gants en latex et luttait contre cette impression d'avoir du fromage blanc dans la tête depuis maintenant bien une bonne heure. Mais ses yeux n'arrêtaient pas de se dérober de son papier pour aller se balader plus loin, encourageant son penchant à procrastiner et même nouvellement, à fantasmer sur sa collègue. Mais il se devait d'arrêter, ne serait-ce que pour ne pas avoir à s'enfuir si elle venait le voir, en lui disant un "j'ai une balle dans le canon, j'dois te laisser". Jamais de la vie il ne pouvait se le permettre, tout comme il était dans l'obligation d'oublier cette nuit qu'ils avaient partagé. C'était Faye, la femme de sa vie. Du moins, le diamant à son annulaire droit l'attestait. Et le brun relevait ses iris sur la jeune femme, plus loin. Elle semblait bien plus apaisée que lui. Il avait l'impression d'être le seul des deux à être pris pas les tourments que lui avaient laissé les souvenirs de cette union. Et c'était seulement parce qu'elle paraissait naturelle, simple et occupée ailleurs, qu'il essayait de relativiser le tout et de passer à autre chose en ignorant la tension dans ses membres.
Lorsque l'heure du repas approcha à grand pas, il décida de leur faire livrer des sushis, comme à leur habitude. Pourtant, il eut d'instinct l'envie de rajouter un bagel à sa commande. Sans savoir d'où lui venait cette soudaine envie, il attendit impatiemment que le livreur arrive pour oser venir voir Mara. Lorsqu'il avança en sa direction, il l'observa quelques instants la tête posée en arrière, recherchant du repos. Leo se pinça les lèvres, pas certain d'avancer plus.
Il était vrai qu'elle avait l'air un peu plus fatiguée ces derniers temps. Lui qui l'observait souvent à la dérobée, ne s'en privait pas désormais. Le bureau était libre de toute curiosité mal placée. Ils étaient enfin seuls, ensemble.
Et ce fut comme si tous ses doutes, toutes ses interrogations et ses travers s'envolaient alors qu'elle lui adressait un « Hey. » - « Hey. » ne put-il s'empêcher de répondre avec un sourire à la fois tendre et gêné. « Toujours pas parti non plus ? » continua-t'elle en faisant de la place sur son bureau.
Leo s'installa comme à son habitude, tirant une chaise à lui pour s'installer à ses côtés et non, face à elle de l'autre côté de son bureau. Il déballa les mets, ouvrant les boites, laissant le bagel dans le sachet. « Non, toujours pas. » - « Comment s’est passée ta journée ? » Et il s'arrêta, un instant, pour l'observer dire ces derniers mots. Il l'admirait. Elle et sa ténacité, sa douceur, son sourire, son parfum, sa personnalité mais ce qui l'impressionnait le plus, c'était sa façon de réussir à passer aussi vite à autre chose. Parce que lui, il n'y arrivait pas. Il rêvait de glisser ses doigts dans les siens, de coller son front au sien, de leur construire un fort de coussins et de couvertures dans l'unique but de passer une nuit entière, de longs jours même, à parler, à rire, à exister. Seuls, ensemble. Il resta là, comme un idiot, quelques instants, les phalanges accrochées au carton à sushis. Comme une pause dans le temps, dans son temps à lui, pour seulement la contempler et remercier le ciel d'avoir Mara en amie. Si elle était heureuse sans lui, si elle était d'accord avec tout cela, il le serait. Et Leo se réactiva à déballer leur nourriture, à sortir les baguettes chinoises et les lui tendre tandis qu'il répondait à sa question. « Elle était longue.. Parfois j'aimerais arrêter le temps, le figer, faire tout ce que j'ai envie de faire, puis reprendre le cours de la vie seulement lorsque je le souhaiterais.. » Il fit une pause en prenant soin de ne pas la regarder et de se concentrer uniquement sur le fait d'installer les sauces soja. « Et toi ? Tu as l'air fatiguée.. » Son inquiétude se traduisit dans le léger froncement de sourcil qu'il fit en disant ses derniers mots.
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MessageSujet: Re: just like old times - leo   just like old times - leo EmptyMer 14 Déc - 16:59


L’efficacité était bien loin d’être un synonyme de ton travail en ce moment tu devais le reconnaître. En réalité, tu avais bien trop de choses en tête, bien trop de choses qui t’occupaient pour rester efficace en ce moment. Procrastiner était donc devenu ta spécialité au niveau de l’écriture de tes articles, voilà pourquoi tu te trouvais encore à cette heure là au travail. Ecrire te détendait cependant, cela te permettait d’oublier un petit peu pour te concentrer sur autre chose, sur la vie des autres et non plus de la tienne pour changer. Ecrire tu avais toujours aimé ça et tu ne t’en passeras certainement jamais. Tu savais cependant qu’il ne fallait pas que tu t’endormes sur tes lauriers si tu avais envi de nourrir cette petite bouche qui grandissait en toi. Te faire virer serait une catastrophe voilà pourquoi tu faisais tout pour l’éviter. Et si cela voulait dire rester plus tard au boulot même si la fatigue t’envahissait alors tu allais le faire, par principe. En ce moment, tu avais réellement l’impression d’avoir du fromage blanc dans la tête concernant ton travail. Rien ne t’intéressait, tes idées arrivaient des fois trop tard. Tu ne te demandais plus quel scoop tu pouvais dégoter mais où tu allais bien pouvoir faire dormir cet enfant à sa naissance. Et si l’appartement n’était pas dangereux pour un bébé. Juliet et toi vous n’y aviez jamais fait attention. Quand tu l’avais louée la première fois, tu ne pensais pas élever ton enfant à l’intérieur même si tu adorais l’appartement et ce que vous en aviez fait. Et au milieu de toutes ces questions, il te restait des fantasmes, des dizaines de fantasmes que tes hormones à fleur de peau semblaient encourager un peu plus tous les jours. La plupart n’étaient pas bien méchants, simplement le plaisir de sentir tes lèvres sur celles de Leo, sa main si tendre et affectueuse sur ton ventre qui grossissait un peu plus tous les jours … Mais les fantasmes sont bien des fantasmes pour une raison.
Quand tu ouvres les yeux et qu’il est devant toi, tu es bien trop fatiguée pour te poser des questions. Oui vous ne devriez pas. Et en même temps vous vous étiez promis de faire comme avant non ? Mais rien n’était plus comme avant. Parce que même si Leo t’avait toujours plu, jamais tu n’aurais osé avant. Aujourd’hui, la barrière était levée et maintenant que tu avais goûté à son corps contre le tien, oublier tout cela était beaucoup trop dur. Tu étais une bonne comédienne cependant et seules tes joues roses pouvaient te trahir ainsi que tes yeux remplis de désir si on le cherchait bien. Que des choses que tu voulais cacher, garder enfouies au fond de toi. Tu regardes Leo s’installer sur cette chaise, à la même place qu’avant. Tu le laisses ouvrir les boîtes alors que tu retiens un haut le cœur. Rien que l’odeur du poisson cru te donne envi de courir aux toilettes de nos jours. Mais ce n’était pas le cas avant cette fameuse nuit et il faut que tu fasses comme si tout allait bien. Cacher cette grossesse allait devenir de plus en plus difficile, c’était déjà compliqué mais avec tes goûts alimentaires changeants, c’était vraiment terrible. « Non, toujours pas. » Son regard posé sur toi te donne des frissons. Tu as envi qu’il te regarde et continue à te regarder parce que pendant quelques secondes tu as l’impression d’être importante, de compter plus que tu ne le devrais peut-être. Tu essayes d’oublier ce silence autour de vous qui signifie que vous êtes seuls, bien seuls désormais. Ce serait tellement facile d’approcher ton visage du sien et de recommencer. Mais vous vous étiez promis de ne pas le faire, lui est fiancé après tout et tu refuses de jouer à la maîtresse venant briser un mariage. La présence de son corps prêt du tien te réchauffe intérieurement, te fait du bien. Cette situation aurait pu être féérique et pourtant … « Elle était longue.. Parfois j'aimerais arrêter le temps, le figer, faire tout ce que j'ai envie de faire, puis reprendre le cours de la vie seulement lorsque je le souhaiterais.. Et toi ? Tu as l'air fatiguée.. » Ses paroles te ramènent à la réalité et à cette question que tu viens de lui poser. Tu bois ses paroles et tu ne peux t’empêcher d’imaginer ce temps qui se fige, qui pourrait vous permettre de vous retrouver, de toucher une fois de plus ce plaisir intense et incandescent qu’il est le seul à pouvoir te faire éprouver. Mais quand le temps redémarrerait, il faudrait le laisser partir encore une fois et l’idée de le partager te faisait plus de mal qu’autre chose. « Ce serait tellement plus simple en effet. » Dis-tu simplement en attrapant le bagel. Tu repousses le moment où manger les sushis ne sera pas une option. Tu laisses le silence s’installer avant de répondre à sa question. « Alors que les journées raccourcissent, j’ai l’impression que les miennes s’allongent. Il faut que je finisse ça pour ne pas être en retard demain. » Reporter, toujours reporter mais tu le dois, ton ventre gargouille, tu as terriblement faim finalement. « Je n’ai pas beaucoup dormi ces derniers temps j’ai été occupée mais ne t’en fais pas, tout va bien. » Dis-tu avec un sourire que tu voulais rassurant. Non, il ne devait pas le savoir tout simplement. « Merci pour le repas, quand je me plonge dans quelque chose, j’oublie de manger. » Il allait falloir remplir tes tiroirs de snacks désormais …
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MessageSujet: Re: just like old times - leo   just like old times - leo EmptyVen 16 Déc - 21:04


« Ce serait tellement plus simple en effet. » Ce serait clairement plus simple même. Adieu la précipitation, adieu les refus plein de regrets. Ils pourraient tous s'enfermer dans une bulle, le temps qu'ils le veulent et vivre autrement, à leur rythme, comme il le souhaite. Avec l'autre, peut-être. Leo avait compris ce qu'il n'allait pas. Ils n'étaient tout simplement pas dans la bonne dimension. Leo et Mara, c'était pour une autre vie, un univers alternatif, où Faye serait absente du tableau, ou plus heureuse avec un autre. Et il l'aimait Faye, il n'y avait pas de doutes sur cela. Mais ses sentiments étaient-ils aussi profond qu'il le pensait ? Leo n'osait mettre de mots sur cette question qui le hantait la nuit. Et il chasse ses pensées, encore une fois, en se contentant d'observer sa collègue piocher le bagel. Leo relève les sourcil, surpris qu'elle ne plonge pas comme d'habitude sur les sushis. S'il avait su, il n'aurait pris que des bagels. Et il n'a le temps de s’appesantir sur le sujet du bagel plus longtemps, qu'elle l'interpelle pour revenir à terre. « Alors que les journées raccourcissent, j’ai l’impression que les miennes s’allongent. Il faut que je finisse ça pour ne pas être en retard demain. » Le brun jette un œil à son dossier, sans se faire prier ni en demander l'autorisation, il attrape deux feuilles et lit en diagonale le sujet de l'article de Mara. L'économie, ça n'avait jamais été son truc mais depuis qu'il travaillait avec elle et qu'elle lui montrait ses travaux, il comprenait de mieux en mieux certaines notions autrefois assez floues. « Je n’ai pas beaucoup dormi ces derniers temps j’ai été occupée mais ne t’en fais pas, tout va bien. » Alors il repose l'article et il relève le regard jusqu'à Mara, l'air concerné. Il ne s'était pas fait des idées, elle était véritablement fatiguée ces derniers temps. Et ce qu'elle lui dit ensuite ne soulagea pas son inquiétude. « Merci pour le repas, quand je me plonge dans quelque chose, j’oublie de manger. » - « Mara.. » commença t'il avec un léger ton réprobateur. « Tu devrais faire attention à toi, on entre dans l'hiver, ce serait bête de tomber malade avant les fêtes en plus.. » Il continua, reprenant son sourire. « Et puis comment tu fais pour oublier de manger ? Manger, c'est la vie ! Dormir, c'est la vie aussi. C'est les deux meilleures choses qu'on peut faire tous les jours, tu peux pas te passer de ça ! » Il a un grand sourire sur les lèvres, il se permet même de lui donner un petit coup d'épaule avant d'avaler un sashimi au thon. « Comme je te l'ai déjà dit, n'hésite pas à me réquisitionner si tu as trop de boulot, je peux venir t'aider.. » Comme avant, avait-il envie de lui dire. Mais si les deux devaient repartir sur ce qu'ils avaient fait pour le dossier différemment, cela se terminerait à l'arrière sur une photocopieuse. Et même si une part de lui n'était pas contre, il ne pouvait ignorer la raison. Alors il se tut, il n'apporta pas de fin à sa phrase. Il se contenta de remplir sa bouche afin de rester silencieux. Jusqu'à ce qu'il essaie de combler la conversation d'une autre manière. « Qu'est-ce que tu fais pour les fêtes ? » Ou plutôt : est-ce que tu t'es trouvé un homme avec qui le fêter ce noël ? C'était une question qui le taraudait ces temps-ci. Leo s'était demandé si Mara n'avait pas voulu passer à autre chose aussi facilement car elle avait elle-même quelqu'un d'autre sous le coude. « Tu ne manges pas de sushis ? C'est étrange.. » Il lui sourit, d'un air mi-inquisiteur mi-taquin. Loin d'imaginer qu'à cet instant présent, un petit être bien caché écoutait sagement la voix de son père, empêchant sa mère de manger le poisson cru.
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MessageSujet: Re: just like old times - leo   just like old times - leo EmptySam 17 Déc - 17:51

Il y avait tellement de choses que tu aimerais dire à Leo, que tu aimerais partager avec lui mais que tu devais taire. Si vous viviez dans un autre univers, peut-être que ces choses là seraient possibles. Mais il y avait Faye entre vous, sa fiancée rien que cela et tu savais que le mariage approchait maintenant. Ton cœur se brisait un peu plus chaque jour alors que tu ne pouvais t’empêcher de te demander si quitter cette ville ne serait pas une solution avec ce bébé qui grandissait en toi. Leo s’inquiétait, tu le voyais sur ses traits. Cela te touchait énormément qu’il s’inquiète pour toi de cette manière alors que finalement, vous n’étiez que de simples collègues aujourd’hui. Mais l’étiez-vous réellement ? Tu voulais essayer de calmer ses peurs cependant, tu ne voulais surtout pas l’inquiéter, tu ne voulais pas qu’il suspecte quoi que ce soit. « Tu devrais faire attention à toi, on entre dans l'hiver, ce serait bête de tomber malade avant les fêtes en plus.. » Tu as presque envi de rire quand il te dit que ce serait bête de tomber malade. Oh oui, tu as terriblement envi de rire parce que Dieu sait que tu n’est pas malade. Etre enceinte ce n’était pas être malade à tes yeux même si les chances de tomber malade étaient plus importantes. « Et puis comment tu fais pour oublier de manger ? Manger, c'est la vie ! Dormir, c'est la vie aussi. C'est les deux meilleures choses qu'on peut faire tous les jours, tu peux pas te passer de ça ! Comme je te l'ai déjà dit, n'hésite pas à me réquisitionner si tu as trop de boulot, je peux venir t'aider.. » Tu étais touchée par sa proposition, réellement. Parce que Leo t’avait souvent aidée ces derniers mois, même bien avant que vous finissiez sous la même couette mais il est vrai que tu avais plus de mal à aller lui demander de l’aide aujourd’hui. C’était difficile de travailler avec lui, de voir cet homme si parfait, le père de son enfant tous les jours en sachant qu’il est inaccessible, que tout ce qui te passe par la tête quand tu le vois n’est qu’un fantasme. Et tu aimerais bien dormir plus, penser à manger mais entre ton travail, cacher la grossesse et paniquer à l’idée de l’arrivée de cet enfant dans ta vie, le sommeil ne venait pas facilement et il était rare que tes pensées se calment malheureusement. « Je ne suis pas malade Leo ne t’inquiète pas. J’ai juste pas mal de choses à gérer en ce moment. C’est toujours le cas avant mes vacances. » Oui, tu avais pris une semaine de vacances autour de Noël comme tu le faisais toujours pour passer du temps avec ta famille et puis à ne rien faire aussi pour changer. Et vu ton état de fatigue actuel, ces vacances seront les bienvenues. « D’ailleurs tu fais bien de proposer, il est fort probable que j’ai besoin de ton aide pour boucler mes deadlines avant de partir. » Dis-tu avec un sourire sincère parce que tu appréciais réellement son aide, tu appréciais sa présence à tes côtés même si elle était à double tranchant il fallait l’avouer. « Merci. » Dis-tu tout simplement parce que tu voulais qu’il sache que tu lui étais très reconnaissante.
Le silence s’installe et tu le laisses s’installer en profitant pour prendre une nouvelle bouchée du bagel que tu avais attrapé pour repousser le moment où tu allais devoir affronter la question des sushis. Mais Leo lui trouver quelque chose à te demander : « Qu'est-ce que tu fais pour les fêtes ? » La question t’intrigua, tu n’avais nullement envie d’en parler parce que tu allais devoir lui retourner la question et l’entendre parler de ses projets avec Faye te donnait autant envi de vomir que les sushis devant toi. Tu haussais donc les épaules avant de dire : « Rien de spécial. Noël se fait chez mes parents, il y aura mes cousines aussi comme tous les ans. Il faut d’ailleurs que je finisse d’acheter les cadeaux. Ce sera un nouveau Noël en solitaire. » Dis-tu avec un petit sourire. Oui, Noël chez toi c’était la tradition plutôt que l’extravagance. Au moins tes cousines non plus n’avaient personne, cela évitait les questions sur ton statut marital. Mais tu n’allais pas vraiment le faire seul ce Noël, tu avais ce petit être en toi pour le célébrer avec toi. « Et toi ? Quels sont tes plans cette année ? » Tu ne mentionnes pas Faye, tu n’es pas assez courageuse pour prononcer son nom. Alors que tu termines ton bagel, Leo te pose la question que tu redoutes depuis qu’il est venu s’installer en face de toi. « Tu ne manges pas de sushis ? C'est étrange.. » Ton cœur s’accélère, il faut que tu trouves une excuse et rapidement pour expliquer ce besoin de ne pas manger ce met que tu adorais habituellement. « Mes derniers sushis se sont soldés par une nuit sur les toilettes, j’ai un peu du mal à m’y remettre. » Dis-tu parce que c’était la vérité mais en ajoutant : « Comme quoi il faut toujours bien choisir son fournisseur. » Voilà, cela pourrait expliquer pourquoi tu n’allais pas tout manger. Un ou deux peut-être que le bébé ne t’en voudrait pas.
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