lights are out (lou)

date, lieu de naissance: le six mai, à redcliff, terre qui l'a vu naître, qui sans doute la verra mourir aussi. nationalité, origines: américaine aux origines latines, famille maternel venu de ces rues ou l'on fête sans cesse et ou l'on danse bien trop. statut civil, orientation sexuelle: écrire elle aime les âmes, lou, elle aime les femmes, les hommes. elle aime qu'on l'aime surtout. mais elle est seule trop souvent. job, statut financier: fleuriste sous surveillance, placée sous tutelle après la sortie de l'hôpital psychiatrique. elle est bipolaire, lou, bien trop instable pour que personne ne veille sur elle. situation familiale: y a sa soeur, y a son frère. l'une ne la comprend pas, l'autre est partit. traits de caractère: elle a les humeurs changeantes, lou. certains matins, elle se fait rayon de soleil, à d'autres elle se fait orage. elle voit le monde en rose, puis en noir. elle rêve de vivre, parfois de mourir. elle suffoque, elle aime, elle est instable, totalement inconstante. elle s'énerve si facilement, les sentiments qui la submerge et son esprit qui ne parvient plus a penser.  le caractère de lou, il est a l'image de sa maladie, il fluctue, il est brut, parfois doux. il lui donne l'impression d'aller bien et parfois l'impression d'être au fond du trou. avatar, crédits: joanna halpin, tumblr

- it's these expressions you never give -
TROUBLE dualité douloureuse qui cause le tumulte dans son esprit, elle est normale Louisa, pas plus différente que toi et moi. Mais elle souffre, elle a mal parfois. De ces douleurs accablantes qui ne la quitte plus, de cette douleur fulgurante qui l'empêche même de bouger. elle voudrait être libre oiseau blessé mais elle peine à prendre son envol, prisonnière d'une cage spirituel forgé dans son propre esprit. il y a les barrières infranchissables et les incertitudes qui la laisse léthargique, le bonheur au creux des mains qu'elle piétine lors des tristes matins. Et à l'aube des nouveaux sourire, de l'euphorie outrancière, elle raccommode ses joies avec minutie, donne tout, donne trop. elle crée elle-même son monde pour sans cesse le détruire parce qu'elle la sent bien là, qui effleure sa peau, la folie douce. Elle gratte parfois, jusqu'à faire saigner ses bras; Elle tente d'arracher le mal-être qui ne s'en va jamais. qui revient toujours. IN elle voulait voir le monde, Louisa. mais on lui a dit petite, avec ton esprit fou, tu t'y perdras.. Elle est partie quand même, Louisa, le sac sur le dos et le bonheur sans fin dans le myocarde, mais sur la route elle a croisé son vieil ami. la dépression mordante causée par la bipolarité. Elle s'est écroulée là, sur la route, les yeux embués sous la douleur, rêvant de se soustraire du joug de ses propres pensées noires. Elle se souvient d'un homme qui l'a trouvé là, sur ses genoux rougis par le bitume. petite, si ça va pas, rentre chez toi. Elle est pas rentrée Louisa, on l'a emmené. Ils l'ont tirer de sa réalité désastreuse pour la laisser entre les quatre murs blanc d'une maison de fou ou les cris de souffrance reflétaient les siens. MY Un jour elle sortira, elle se le répète cent fois Louisa, depuis qu'elle est gamine. Elle sortira de la maison, elle sortira de l'école, elle sortira de la ville, elle sortira de l'hôpital, elle sortira même de cet esprit qui l'étouffe. Pourtant elle reste toujours Louisa, elle parvient jamais à bouger comme elle le souhaite, ce sont toujours les autres qui la guide, comme une enfant qui n'a jamais réussi à grandir. Et ca l'énerve ça, Louisa, qu'on la laisse pas être adulte, qu'on la regarde toujours comme si elle était folle, comme si elle pouvait flancher à tout instant. Elle voudrait être roc, elle voudrait être reine. HEAD, elle aime, Louisa, elle aime trop vite, trop fort, trop passionnément. Elle s'amourache, elle s'accroche sans jamais oser le dire. Elle se suspend aux lèvres de ceux qui lui parlent, aux yeux de ceux qui la regarde comme si elle était quelqu'un. elle sait pas pourquoi, Louisa, mais elle a besoin de ça, de se sentir aimer, d'aimer elle aussi. c'est l'abandon qui lui fait peur, elle regarde souvent ses doigts longilines avec effroi, se demandant quand est-ce que ses troubles viendront mettre le bazar, viendront faire filer entre ses doigts les jolies histoires qu'elle peut construire. Alors elle s'attache Louisa, mais elle en a jamais vraiment l'air. elle est oiseau libre, migrateur extatique qui, toujours pourtant, revient dans les lieux connus.

pseudo, prénom: b. âge, pays: vingt ans, france. personnage: prédéfini de dalhia. dédicace: