running down to the riptide

date, lieu de naissance: un été brûlant, entre les hauts canyons et les lacs d'eau cristalline, une ville qui était à l'époque qu'une simple bourgade sans valeur, mais des cris qui rencontrent par leur échos les couloirs de la maternité de Redcliff. C'était un trente-et-un août, il y a maintenant trente deux années. nationalité, origines: on décèle des reflets auburns dans sa chevelure brune, cachés, mais présents. Tout comme ses origines, sa double nationalité pas bien exprimée, pas vraiment affichée. Pourtant il revêt fièrement les couleurs de l'Irlande lorsque des coupes du monde sportives se font. Le reste du temps, il a tout de l'américain type. statut civil, orientation sexuelle: il n'a pas d'alliance à l'annulaire gauche, mais ça ne serait que tarder. Le mariage est prévu pour l'été prochain, la fiancée est parfaite, mais l'amour s'est fait la malle. On le cherche, on l'appelle, on l'imagine, mais on ne le vit pas. Et il demeure oublié, laissant dans son absence le temps de se confronter, de se déchirer, de s'abîmer. Et les femmes ont toujours compté aux yeux du brun, bien plus que la gente masculine. Une en particulier a retenu son attention, jusqu'à l’obsession secrète, refoulée, inavouée. Liaison interdite dans ses rêves, des draps froissés dans ses souvenirs, un petit bout qui se prépare à dire "hey dad". job, statut financier: Rédacteur de la rubrique sportive du journal local, il est aussi très souvent demandé pour accompagner d'autres journalistes dans leurs articles lorsqu'un gros travail de fond doit être fait. Monsieur Austen n'a jamais eu le courage, ni l'opportunité de publier son livre qui reste dans le fond du tiroir gauche de son bureau, celui qui est toujours fermé à clé, à l'abris des curiosités mal placées, à l'abris des possibles critiques, à l'abris du succès. C'est une passion pour lui d'écrire, une véritable passion qu'il allie à son goût plus que prononcé pour la photographie. Il serait devenu photojournaliste humanitaire s'il en avait eu l'opportunité. Il gagne bien sa vie, mieux que lorsqu'il n'était qu'un simple pigiste. Bien vu du bigboss, il croit en sa future promotion et se projette même dans l'ouverture de son propre journal dans les dix années à venir. situation familiale: L'aîné des Austen, le rôle du grand-frère protecteur, un peu trop sur le dos d'iggy. Complices, proches, il s'inquiète pour elle comme un grand-frère aimant devrait le faire. Il a la chance d'avoir des parents qui s'aiment et qui restent mariés. Leur amour est un modèle pour lui. traits de caractère: taquin, secret, avenant, protecteur, jaloux, susceptible, discret, appliqué, cultivé, opportuniste, indépendant, sociable, impulsif, curieux, tenace, adroit, malin, rancunier, susceptible, jaloux, mauvais perdant, passionné, observateur, avenant, protecteur, tolérant, loyal, intuitif, sans tact, généreux, sait très bien faire l'autruche.  avatar, crédits: andrew garfield, vianney.

- it's these expressions you never give -
01. C'est une famille unie, aimante, qui l'a entouré de ses bras chaleureux tout le long de sa vie. Le genre de famille qui aime inculquer de bonnes valeurs morales à leur enfants, qui ne sont pas religieux mais qui pourraient l'être dans leur façon d'avoir le cœur sur la main, par leur bienveillance pour leur prochain. Une famille sans prétentions, dans son ranch. Une famille heureuse et qui cultive la joie et l'amour, dans un bain de tendresse inégalée. Des éclats de rires, des batailles de boules de neige, des courses de biquettes, des 'je t'aime' lancés sincèrement avant le coucher et des mains dans les mains pour soutenir, supporter tout le poids du monde ensemble. 02. Iggy. Celle pour qui il donnerait sa vie, sans condition, sans réfléchir une seule seconde. La seule qui a jamais compté depuis son arrivée à ses côtés. Combien même, elle râle lorsqu'elle le trouve un peu trop protecteur, il n'échangerait pour rien au monde leur complicité et tous les souvenirs qu'il a tissé avec elle. Et Iggy, elle a ses amis, sa bande, son crew, qui la suit depuis toujours et qui traînent dans ses pattes à lui aussi depuis longtemps. Grey, Daisy, Toby, Ryder. Il les connait tous, chacun à leur manière, ils sont différents et si complémentaires à la fois. Il a longtemps apprécié ce groupe d'amis, confiant dans le fait qu'ils se portaient les uns et les autres mais de les voir se déchirer ces derniers temps l’inquiète énormément. Ce n'est pas comme cela que les choses devaient se passer, ils gâchent tout. Cette amitié qui, aux yeux de Leo, était pourtant si forte et spéciale. 03. Lando. Lando c'est son frère. De cœur, comme le dit la coutume, mais il pourrait donner sa vie, pour lui aussi. Lando c'est celui pour qui il défierait quiconque. Celui pour qui il se mettrait dans la merde la plus monumentale juste pour couvrir ses arrières. C'est le seul, avec qui il voit sa sœur. Et quelle ne fut pas sa déception quand il les a vu se séparer. Il fut agacé, contre lui-même, seulement lui-même, d'avoir voulu coller les choses ensemble entre les deux personnes les plus importantes de sa vie. Énervé d'avoir échoué, qu'ils se soient blessés, alors qu'il aurait pu empêcher ce mal, au final. Iggy / Grey ? Il s'y est fait, difficilement au début, mais il s'y est fait. Mais concrètement, ça ne lui dérangerait pas de voir un second round Iggy / Lando. Mais en soi, tout ce qu'il souhaite, c'est qu'ils soient heureux. Si ils doivent l'être séparément, qu'il en soit ainsi. 04. Le rêve de gamin de Leo, c'était d'entrer dans la ligue de Baseball de l'Arizona. Les Diamondbacks le faisait vibrer, il ne rata aucun match depuis son tout premier, à l'âge de sept ans. Il revêtait les couleurs de l'équipe, en rouge et noir, il s'épuisait les cordes vocales et soutenait ses joueurs fétiches comme personne. Et longtemps, il refusa de s'habiller autrement qu'en son joueur préféré durant la fête d'Halloween. Il était un vrai passionné, il l'est toujours d'ailleurs, mais sa passion pour le baseball s'est établie en tant que passion pour le sport en général. Il en devint même spécialiste pour le journal pour qui il écrit. Il ne pensait pas devenir journaliste sportif, il sait écrire sur d'autres sujets, mais autant rester dans la rubrique qu'il maîtrise le plus. Leo suit très régulièrement les progrès et les évolutions de grands sportifs, surtout ceux natifs de l'Arizona. 05. Sa véritable passion, c'est l'écriture. Lorsqu'il n'était pas avec la batte à la main, c'était le stylo, le crayon, le calepin qu'il dégainait de son sac à dos. Si jamais Leo était en panne de papier, l'envie d'écrire lui démangeait tellement qu'il finissait pas recouvrir son bureau d'école par la plume légère et peu lisible qu'il possédait. Parce qu'il avait beau manier la syntaxe et la poésie des mots avec une certaine délicatesse, peu de personnes avaient la patience de décrypter son écriture. Et ce fut une révolution, lorsqu'il posa ses doigts sur un clavier d'ordinateur. Ses phrases étaient mises en valeur, ses rédactions bien plus appréciées. 06. En plus de son métier, du temps qu'il a passé en temps que pigiste puis maintenant, en journaliste attitré à la rubrique sportive du journal local, Leo a écrit un bouquin. Le contexte, les protagonistes, l'histoire entière était déjà écrite depuis ses dix-sept ans, un peu partout, dans un dossier spécialement créé pour ce projet. Et ces quatre dernières années, il s'y est mis. Il a écrit le premier tome, puis le second. Mais Leo n'ose finir le dernier. Il ne sait même pas si un jour, il aura le courage de se lancer et de le montrer à un éditeur. Il a peur de la critique, il a peur d'avoir fait tout cela pour rien. Il ne veut pas se dévoiler. Alors il le garde soigneusement au fin fond d'un tiroir constamment fermé à clé, dont lui seul connaît sa présence. 07. Faye et Leo sont en couple depuis maintenant quatre ans. Rencontrés dans un bar, alors que la demoiselle était sortie faire la fête avec ses amies, il vint l'accoster au comptoir, usant de sa maladresse légendaire pour parler à la gente féminine. Et au lieu de la faire fuir, cela la fit rire. Ils s'aiment énormément et ont traversé diverses choses ensemble. Malheureusement, depuis un an et demi, les choses se corsent entre eux deux. Ils ont des envies différentes : elle souhaite se concentrer sur sa carrière et monter le plus d'échelons possible au plus vite tandis qu'il désire enfin se poser pour fonder leur famille. Et il l'a demandé en mariage, il y a maintenant huit mois. Elle fut très enthousiaste, c'était tout ce qu'elle avait toujours désiré dans son plan de vie. Mais il y avait un hic dans l'équation, elle ne se sentait plus à l'aise avec ce schéma. Ses aspirations nouvelles ne concordaient pas avec celles qu'elle possédait avant, ni celles que Leo avait. Ils ne sont plus sur la même longueur d'onde et pourtant, aucun des deux ne pense à mettre un terme à cette union. Pire encore, ils s'usent. Ils font du mal à leur amour, ce lien tissé depuis des années, en essayant de forcer les choses. Alors ils vivent de grandes disputes et même quelques breaks depuis ces derniers mois. Tandis qu'elle s'approche d'un autre homme qui lui, la comprend, Leo s'éloigne et ne vit qu'au boulot. 08. Elle avait les joues écarlates, les phalanges accrochées au carton transportant toutes ses affaires et cet homme, face à elle, la toisant d'un air furieux. Et Leo s'est montré en preux chevalier, réclamant sa présence à ses côtés avant même qu'elle ne se fasse officiellement virer. Ava est son assistante depuis ce jour. Elle est devenue, au fil des semaines, celle qui le connaît le mieux au quotidien. Il lui serait difficile de vivre sans elle désormais. Ava est à ses côtés, quoi qu'il arrive. Et il veille sur elle, parce qu'il s'y est attaché à ce bout de femme. Ce n'est pas une sœur, ce n'est pas une amante, c'est presque une confidente. Parce que Leo n'a pas besoin de parler pour se faire comprendre. D'un regard, elle comprend. D'un coup d’œil, il sait si elle approuve ou si il l'irrite. Parce qu'il aime la taquiner, il aime la surprendre mais aussi voir son côté acharnée du travail, appliquée, méticuleuse. Et un énorme respect doublé d'un profond sentiment d'attachement le lie à elle, sans qu'elle n'y ait fait le moindre effort. 09. Elle est douce, elle est belle. Il la voit depuis son bureau, derrière ses papiers, son stylo coincé entre ses lèvres. Ses cheveux accrochés en arrière dans un vulgaire chignon laissent l'opportunité de contempler sa nuque, sa peau qui vibre, cette peau si douce dont il a déjà eu l'occasion de toucher, de caresser, d'embrasser. Cette peau qui l'appelle, qui crie son nom. Et ces yeux chocolats qui se lèvent à son égard, qui font réchauffer la flamme déjà brûlante dans son propre regard. Cette flamme qui l'embrase. Il se consume Leo, tout seul, sans même qu'elle ait à faire le moindre effort. Il pense à la douceur de ses lèvres qu'il a tant aimé caresser, mordiller. Il rêve de ses courbes, il ressent cette chaleur au creux de ses reins, il se souvient de cette passion cette nuit-là, bien plus qu'il ne l'avouerait à quiconque. Ils partagent ce secret, cette nuit, durant un break avec Faye. Et depuis, elle le hante, elle révolutionne sa vie. Et il se rend compte que c'est bien plus physique que ce qu'il ne pensait. Il n'espère pas seulement qu'elle lui appartienne, que leurs corps se rejoignent et entrent dans une danse, parfaite, une nouvelle fois. Leo aime l'entendre rire. Leo aime la voir sourire. Même son timbre de voix lui réchauffe tout son être. Il se sent bien en sa présence, il est un autre homme lorsqu'elle est à ses côtés. Et pourtant, il n'a pas le droit d'être un autre. Il est à Faye, elle est à lui. Et une troisième personne n'a pas sa place dans l'équation. N'est-ce pas ? 10. Leo réfléchit de plus en plus au projet de monter son propre journal. Il a la typo, la ligne édito, le nom du journal. Les finances ? Il peut les avoir. Il ne lui manque plus que l'opportunité et le cran de se lancer.