(w/dante)Je suis une sale bête,une bouteille de gaz dans une cheminée Et je vais finir par te sauter

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« Je suis une sale bête,une bouteille de gaz dans une cheminée »!
— ft. Dante

C'était un lundi soir, tu rentrais du boulot. Cette journée avait été complétement nulle, trop de monde, trop de gens qui permettaient de te juger et surtout comme toujours, tu étais arrivée en retard. Un retard qui n'était pas passé inaperçu malheureusement pour toi, le patron t'avait hurlé dessus disant que tu étais la pire employée et que s'il te gardait, c'était seulement pour te mater. Une réflexion qui t'avait mise dans une colère noire, tu avais failli le taper. T'étais partie, colère aux poings et la rage dans les mots. Tu marchais dans la rue, capuche sur la tête, cigarettes aux lèvres. Tu marchais voulant taper toutes les personnes qui passaient devant toi. Te voilà enfin arrivée chez toi, dans ce magnifique appartement, où les hurlements étaient quotidiens et les fous rires aussi. Tu ne dis même pas bonjour et tu fonças dans la salle de bains, t'avais besoin de prendre un bain, de te laver de l'humiliation de ton patron. Te voilà fin prête pour affronter la nuit, tu embrassas finalement tes colocataires pour leur souhaiter une bonne soirée et pris la direction des bars les plus miteux du coin. Fausse carte d'identité dans le sac, portable et maquillage pour passer une bonne soirée. T'étais en robe courte rouge et talons, tu savais te mettre en valeur quand il le fallait. Tu entras rapidement dans le bar, avec ton beau sourire et ton décolleté. Le bar n'était pas loin de toi et tu y accédas rapidement, commandant un bon whisky. Un regard se posa sur toi, tournant ta tête doucement, tu regardas l'homme en face de toi " Vous avez un problème ?" Tu ne le quittais pas du regard, tu n'avais pas peur et surtout pas d'un homme de son âge. Tu portas doucement le verre à ta bouche et bus une gorgée, sentant le breuvage te brûler la gorge

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JE SUIS UNE SALE BÊTE, UNE BOUTEILLE DE GAZ DANS UNE CHEMINÉE

ft. chuck.

Il avait passé sa journée assis dans son appartement, sur son canapé, à regarder dans le vide et à enchaîner les clopes qui étaient plus dégueulasses les unes après les autres. Hier avait été une journée dure, avec un gros problème pour ses paris de boxe et il n'avait même pas une âme en peine avec qui en parler. Il avait préféré faire cette technique ridicule qui était d'attendre jusqu'au moment où le problème devenait critique avant d'agir. Il avait donc passé sa journée à y penser et puis finalement pas vraiment. Il aurait bien pris un verre, mais la petite table où ses bouteilles étaient posées lui sembla étrangement lointaine. Il avait peut-être juste envie de sortir de chez lui, ce qui aurait été compréhensible. Il prit alors la décision d'attraper cette veste en cuir trop vieille qui était pourtant plus fidèle qu'une femme et de sortir de sa tanière. Il avait pris un paquet de cigarette, parce qu'au fond ce qu'il voulait, c'était un rail de cocaïne et qu'il comblait une addiction par une autre. Il alla sans réfléchir au bar où il allait d'habitude, le plus ok de cette "petite ville chiante" comme il le répétait souvent. Au bar, il avait commandé un whisky, parce que c'était une habitude et que celles-ci ne changent pas. Alors qu'il était plongé dans ses pensées plus ou moins lugubres, il vit du coin de l'oeil quelqu'un se mettre au comptoir et il avait reconnu une silhouette féminine. Il ne se serait probablement pas retourné si ça avait été un homme mais bon. Elle était jeune, entre dix-sept et vingt, probablement avec des faux papiers en poche, avec des traits fins et un grand sourire. Il vit qu'ils avaient la même commande, ce qui ne l'étonna qu'à moitié. Les jeunes aiment tester les alcools forts, se dit-il. "Vous avez un problème ?". Sa voisine lui avait parlé et elle le dévisageait à présent. Il se rendit compte qu'à force de la fixer, il passait pour un voyeur. Cependant, l'attitude provocante une pointe paranoïaque de la demoiselle lui donna envie de répondre. "C'est pas parce que je te regarde que je vais te sauter dessus". Il avait dit ça en souriant afin de ne pas avoir l'air en colère ou violent. Il se tourna complètement vers elle et sa robe moulante rouge vif. "Les vingt-et-un ans font de plus en plus jeune on dirait". Il avait pensé ça en se moquant et il savait très bien qu'elle savait que lui-même avait compris son faux âge. Il échappa un rire rauque et plongea ses yeux dans les siens.

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— ft. Dante

Tu ne sais même pas pourquoi tu as fini ta soirée dans ce bar, sans doute pour rencontrer quelqu'un et ne pas finir ta soirée toute seule, sans doute pour te prouver que tu n'avais pas peur, que tu pouvais aller de plus en plus loin et surtout que rien ne pouvais t'arrêter. Cet alcool te brûlait doucement la gorge, tu sentais le liquide descendre réchauffant ton corps. Ton regard toujours plongé dans celui de l'homme en face de toi, un sourire se dessina sur ton visage "Heureusement pour vous". Oui, tu pouvais devenir assez violente, tu avais déjà asséné quelques coups dans le visage d'homme qui voulait plus de toi. Tu appelas le serveur pour recommander deux verres, oui, tu n'étais pas spécialement méchante et en plus, tu te disais qu'il pouvait t'en offrir un plus tard dans la soirée, enfin s'il ne commençait pas à te soûler. Tu levas ton verre pour trinquer par politesse avec lui, et détournas ton regard pour le poser sur un groupe de jeunes hommes plus loin. Un rire, oui un petite rire sortis de ta bouche, un rire moqueur, un rire sans doute énervé. Tu n'aimais pas quand on parlait de ton âge, tu savais que tu faisais jeune et cela t'énervait, tu bus une gorgée et reposas ton doux regard dans ses yeux "Par contre les cinquantenaires font beaucoup plus". Tu fis un clin d'œil, tu savais très bien qu'il avait moins, mais s'il te cherchait, il allait te trouver bien comme il faut. Tu posas ton verre sur le bar et tu pris des cacahuètes, oui, il fallait que tu manges pour bien absorber tout l'alcool "Que fait un homme de votre âge seul dans un bar ? Enfin surtout à cette heure-ci", un sourire moqueur se dessina sur ton visage, il le fallait sinon tu allais t’énerver et çà, il ne le fallait pas, quand tu étais en colère rarement tu te contrôlais, tu pouvais casser le bar en entier. Oui, il fallait vraiment que tu arrives un jour à contrôler ta colère. Tu pris une gorgée et posas ton regard dans le sien, prête à le charmer comme tu savais si bien le faire et il fallait le dire cet homme était pas mal et l'âge n'avait jamais été un problème pour toi, tu te fichais de cela tant que tu prenais ton pied. Ce bar te donnais juste envie de te bourrer la tronche, te rentre chez toi et te trouver un homme pour le faire. Tu ne le quittais pas des yeux, tu voulais lui montrer que lui ne te faisais pas peur malgré son physique imposant

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JE SUIS UNE SALE BÊTE, UNE BOUTEILLE DE GAZ DANS UNE CHEMINÉE

ft. chuck.

Quand il était rentré dans le bar, une partie de lui avait, par habitude, regardé les filles présentes. Il savait exactement comment faire, comment parler aux filles, de préférences jeunes, pour les emmener chez lui, leur donner un peu trop de cachets, les endormir. À leur réveil, ils les attendraient, leur ferait peur en leur expliquant qu'à présent, c'était lui le boss. Qu'elles passeraient les quelques années suivantes à lui ramener de l'argent pendant qu'il les protégeraient. À son arrivée au bar, il s'était dit que non, il ne ruinerait pas la vie de quelqu'un ce soir. Mais en voyant cette gamine, le genre rebelle qui échappe aux codes de la famille, il avait une certaine envie de l'utiliser. "Que fait un homme de votre âge seul dans un bar ? Enfin surtout à cette heure-ci". Elle avait opté pour la provocation après qu'ils aient trinqué et il savait un peu que ça se finirait comme ça, s'il essayait de la taquiner au sujet de l'âge. Cependant, il ne savait que trop bien que les hommes comme le vin se bonifient avec l'âge et il essaya de ne pas prendre sa plaisanterie au sérieux, même si au fond de lui, il savait qu'il lui fallait quelqu'un pour le remplacer dans son rôle de preneurs de femme quand l'âge sera trop vieux. Il finit son verre, en réfléchissant si elle valait la peine de répondre et finit par reposer son verre tranquillement. "Disons simplement que je viens de temps en temps voir mes autres amis cinquantenaires. Toi par contre, tes parents devraient bientôt te chercher ?" Il avait décidé d'en rajouter une couche puis se dit intérieurement qu'il n'allait pas passer la soirée à ça. Il leva donc mollement la main comme signe qu'il arrêtait et regarda rapidement la serveuse avant de replonger ces yeux dans ceux de sa camarde de beuverie "Je t'ai jamais remarqué ici." Il marqua une pause où il fouilla dans sa poche pour caresser son paquet de cigarettes sans le sortir. "Tu t'appelles comment ?". Pour l'instant, elle aurait pu être une gamine de bourges qui essayait de faire chier ses parents. Il verrait bien...

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« Je suis une sale bête,une bouteille de gaz dans une cheminée »!
— ft. Dante

T'es le genre de gamine, que personne ne va remarquer, tu passes dans les rues sans que personnes ne sachent qui tu es. Tu es juste cette gamine perdue, qui veut se donner un style, qui veut se donner un air de petite rebelle, sauf que les gens ont totalement tort. Tu souffres au fond de toi, si tu réponds mal, c'est juste une façon de te protéger, si tu cognes, c'est pour éviter de souffrir. Un sourire se dessina sur ton visage, il avait du répondant et cela te convenait parfaitement, tu aimais les hommes avec du répondant, c'était mieux, plus marrant, plus divertissant que les hommes qui étaient facilement à tes pieds. Tu reposas ton verre. Ta main tremblait et tu la cachas rapidement, tes parents étaient un sujet assez sensible et tu ne voulais pas en parler, autant couper court au sujet "ils sont morts" Mensonge, mais il n'allait pas le savoir, il ne te connaissait pas assez pour savoir que si ton sourcil gauche se redressait, c'était que tu mentais. Il leva la main en signe de paix finalement, tu avais encore gagné comme toujours. Tu repris ton verre et fis un sourire en regardant droit devant toi "Je reste jamais aussi longtemps au bar, souvent, je rentre accompagné au bout de 10 minutes". Tu rigolas doucement, c'était vrai, tu arrivais facilement à te trouver un compagnon pour la soirée surtout dans les bars de ce style " Pour tout vous dire, enfin, je vais te tutoyer. Pour tout te dire, je ne viens pas tellement dans celui-ci, trop loin de chez-moi". Oui, tu venais dans ce bar, mais moins souvent que dans d'autres, tu avais tes préférences, comme les piliers de comptoir, comme les alcooliques de service. Tu lui tendis ta main " Chuck et toi ?" Autant être polis même si ce n'était pas vraiment ton style. Tu bus en une gorgée ta boisson et tournas la tête vers la table qui essayait sans doute de se faire remarquer. Tu soupiras et reposas ton regard sur Dante " Des gamins, qui veulent se faire remarquer par les deux nanas qui sont dans ce bar". Tu posas ta main sur son épaule, l'enlevant rapidement, mais sensuellement, tu commençais doucement à lui faire du charme.