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 Always on the run (Oliver)

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Always on the run (Oliver) Empty
MessageSujet: Always on the run (Oliver)   Always on the run (Oliver) EmptyLun 12 Déc - 0:15

« Claire ! Claire ! » Le pauvre garçon s’était arrêté à bout de souffle une fois devant l’entrée de l’écurie, les mains sur les genoux. La jeune femme qui avait entendu son nom à répétition surgit de loin sans vraiment se douter pourquoi se mit à doucement rire devant son état. Il était l’un des plus jeunes employés du Ranch alors elle ne le prit pas réellement au sérieux. A tort. Claire perdit son sourire aussitôt qu’il lui annonça qu’on venait de retrouver son père inconscient dans un des champs. Il lui ne faut pas même une seconde pour comprendre la situation que déjà elle était partie le retrouver à grand enjambée. C’est devant le porche de la maison qu’elle retrouva son père et l’un de ses employés qu’elle devinait être celui qui l’avait trouvé. Il aidait ce dernier à marcher jusqu’à leur maison, le bras posé sur sa nuque pour mieux le porter. Si la blonde réussit à garder son sang-froid, ce fut loin d’être le cas de sa mère qui arriva l’air atrocement inquiète de voir son époux aussi livide. Claire s’empressa d’aider son collègue pour le faire rentrer, prenant son autre bras sur ses épaules alors qu’il ne cessait de s’inquiéter pour ses bêtes qu’il n’avait pas rentré. Tout en venant l’allonger sur le canapé, elle confia à sa mère d’appeler le médecin avant d’assurer à son père qu’elle se chargeait des vaches. Il était de nouveau conscient et surtout, de nouveau lui-même. C’était l’important qui aidait la jeune femme à gérer la situation avec assurance. Mattias, l’employé, lui indiqua qu’il allait s’en charger, aussi-elle pu rester quelque temps avec lui pour le calmer. « Fais plaisir à maman tu veux, pense à elle plutôt qu’à tes vaches, hm ? »  Qu’elle fait avec un léger sourire qu’elle espère retrouver ses lèvres. Un message glissé avant que la concernée n’arrive à ses côtés. S’assurant que le coup de fils était bien passé, elle finit par les laisser pour retrouver Mattias.

Elle put enfin le remercier, lui et son épaisse carrure pour être resté plus longtemps et de l’avoir ramené jusqu’à eux. Elle dû s’y reprendre à plusieurs reprises avant qu’il n’accepte de partir non sans jeter un regard inquiet vers la maison qui éclairait la pénombre ambiante par toutes ses fenêtres encore ouvertes. Seule, Claire poussa un long soupir et fit glisser sa main le long de son visage. Elle respira un moment avant d’aller chercher sa monture pour finir le travail de la journée. Elle fit le tour des clôtures, s’assurant que tout était bouclé comme son père l’aurait fait. Elle rebroussait chemin quand elle vit les lumières des phares d’une voiture traverser l’épaisse forêt de pins. Elle marqua l’arrêt pour s’assurer que la voiture tournait en direction du Ranch pour deviner qu’il s’agissait d’Oliver. Claire pressa son étalon pour aller à sa rencontre bien qu’il aurait le temps de parcourir bien plus de chemin qu’elle. Elle voulait une rencontre plus intime avant qu’il ne se mêle à ses parents. Elle se mit au bord du chemin de terre, agitant sa main quand elle fut prise dans les phares du véhicule. Rapidement elle mit sa main devant ses yeux pour éviter d’être éblouie et attendit qu’il arrive à sa hauteur. « Hey. Désolée de te faire venir aussi tard, encore une fois. » Ce n’était pas la première fois et elle savait que si personne ménageait le vieil homme, ça ne serait pas la dernière fois non plus. Elle souffla une fine fumée blanche, signe évocateur de la fraîcheur de la nuit avant de lui adresser un léger sourire. « Je te retiens pas longtemps, plus vite tu en auras finis plus vite tu sauras rentrer. Je voulais juste te dire bonjour avant que tu affrontes tout ça. On se retrouve là-haut ? » Elle fit claquer ses talons contre les flancs du cheval pour remonter la colline, s’écartant à nouveau pour le laisser filer.  

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Oliver Hayes

Oliver Hayes

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MessageSujet: Re: Always on the run (Oliver)   Always on the run (Oliver) EmptyMar 13 Déc - 17:45

Le portable posé près de lui vibre avec insistance, l’empêche de se concentrer sur la conversation autrement intéressante qu’il a avec la jeune femme qui lui fait face. Une soirée qui se voulait sans histoire jusqu’à ce qu’il soit invité par une connaissance à partager sa table et celle de ses collègues avant d’être accaparé par une jolie brune avec laquelle le courant passait bien. « Pardon, je vais juste prendre ça, j’en ai pour une minute », qu’il lui lance à titre d’assurance, lui décochant un coup d’œil désolé. À l’autre bout du fil, l’épouse Ferguson qui s’inquiète de l’état de son mari, avec raison; elle lui explique la situation, paniquée – il tente de la rassurer, conscient qu’au téléphone, c’est plus facile à dire qu’à faire. Il retourne à la table, attrapant sa veste et son sac en s’excusant prestement à sa nouvelle rencontre. « Tom, je peux emprunter ta bagnole? » qu’il demande finalement à celui qui lui avait lancé l’invitation. Si l’homme est surpris, il n’hésite pas lorsqu’un autre convive l’assure qu’il le reconduira jusque chez lui si Oliver ne revient pas avant qu’ils ne quittent le bar. Oliver passe la porte d’un pas pressé, se glissant dans l’habitacle pour aussitôt démarrer en direction de chez lui, où il attrape sa mallette de visite à domicile.

Le trajet n’est pas trop long, si bien qu’en une dizaine de minutes, il décèle les lumières du porche de la résidence à travers la brousse épaisse. La cavalière sur le bord de la route, il n’a aucun mal à la reconnaître; il s’arrête rassurant la blonde d’un signe de tête à ses excuses. Il était médecin et c’était son travail d’être disponible tout le temps, après tout. Sur les talons de la jeune femme, il termine sa montée, descendant de la voiture prestement, son sac sous le bras. (...) Il lui faut près d’une heure pour ressortir de la chambre, laissant derrière lui un homme assoupi qui aurait besoin de beaucoup de repos. Il rejoint les Ferguson dans la cuisine, l’air neutre; la mère l’observe avec intérêt, comme si elle demandait la permission d’aller voir son époux, l’inquiétude rongeant ses traits. Oliver lui désigne la porte d’un signe de tête et elle s’y précipite – sans doute serait-il plus simple, de toute façon, de discuter de l’état de santé avec la fille qu’avec l’épouse, plus émotive, moins terre à terre. Surtout, il connaissait suffisamment Claire pour savoir comment elle réagirait à ses nouvelles – ou du moins, c’était ce qu’il croyait.

« Vous avez eu de la chance », qu’il admet finalement à demi-mot, prenant place à la table de la cuisine. Il pose son petit sac à côté de lui, profitant de la surface pour rédiger dans une écriture soignée – une rareté dans le monde de la médecine – quelques prescriptions nécessaires au maintien de l’état du rancher. « La prochaine fois, par contre, il faut appeler une ambulance directement. Ça aurait pu être bien plus grave. » Il était touché de la confiance que la famille Ferguson lui vouait, mais il était médecin de famille, pas magicien. Ses moyens étaient limités, malheureusement. Il fait signe à Claire de prendre place à table, détaillant un instant le visage de la blonde. Il glisse les papiers devant elle. « Pour la pression, les douleurs articulaires et une référence en cardiologie », qu’il explique, pointant tour à tour chacune des prescriptions. « Aussi, quelques jours de repos le temps qu’il s’en remette. Et si tu peux le convaincre de moins s’éreinter dehors… » Oliver lui décoche un petit coup d’œil qui se veut rassurant, mais qui laisse transparaître qu’il est aussi désolé. Il ne doutait pas que Claire avait déjà exprimé ce souhait à son père, mais il connaissait parfaitement bien les hommes de cet âge. Aussi orgueilleux que travaillants, ils préféraient mourir dans leurs champs plutôt que profiter d’une retraite en santé. Il n’y avait pas à dire, l’état du patriarche était inquiétant. Quelques tests suffiraient sans doute à écarter quelques possibilités, mais Oliver n’était pas équipé pour ce genre de procédure – sans doute faudrait-il qu’ils se rendent à Phoenix.
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